Le guide moral du mouvement des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy pourrait être le candidat du Parti de l'unité et du rassemblement (Pur) à la présidentielle du 25 février 2024. La révélation est de Dr Mame Moussa Kane, économiste et enseignant-chercheur, membre du mouvement des Moustarchidines. Invité du Jury du Dimanche chez nos confrères d'I-Radio hier, dimanche 19 février, Dr Mame Moussa Kane a indiqué au sujet de celui qui sera le porte étendard du Pur en 2024 que " la volonté du mouvement des Moustarchidines est d'investir leur guide comme candidat à l'élection présidentielle de 2024. " Serigne Moustapha Sy est un atout pour nous. Et nous voulons qu'il défende les chances du parti lors de l'élection présidentielle de 2024.
C'est ce qu'on va réaffirmer lors de la célébration de nos 25 ans ", a-t-il indiqué. Poursuivant son propos, le Coordonnateur adjoint du Parti de l'unité et du rassemblement (PUR) qui a célébré hier, ses 25 ans, à travers un grand rassemblement au stade Amadou Barry de Guédiawaye, a indiqué que le Pur dans le cadre de la promotion de sa candidature va axer son discours sur les " valeurs pour conquérir les suffrages des Sénégalais ". " Le Parti de l'Unité et du Rassemblement est un cercle. C'est plus qu'un mouvement. On y forme des personnes imbues de valeurs, d'éthique, de déontologie et de morale. Le développement d'une nation passe nécessairement par les valeurs. Depuis les indépendances, tous les maux des sénégalais proviennent des universitaires ou bien des personnes qui ont des compétences. Alors, on peut se poser la question de savoir qu'est-ce qui manque ? Toutes les approches ont échoué".
Par ailleurs, interpellé sur la série de violences notées ces derniers jours, notamment lors de la manifestation interdite de Mbacké et le jour du procès en diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang jeudi dernier, Dr Mame Moussa Kane a plutôt pointé la responsabilité de l'Etat. " Ce que l'Etat mobilise quand il interdit les manifestations, la moitié aurait suffi pour les encadrer. Quand tu es chef ou leader, il faut une dose de maturité ", a-t-il fait remarquer avant d'ajouter au sujet du tollé qui a suivi les violences à Mbacké que d'aucuns voient comme une violation de la sacralité de Touba. " Moi, je ne suis pas de ceux qui croient que la sacralité de Touba a été violée ". Et d'ajouter : " Moi en tant que préfet connaissant la sensibilité des lieux, vu le contexte socio-politique du pays, l'idéal était d'autoriser la manifestation. Les limites qu'il a soulevées étaient trop légères. Par ailleurs, les lieux sacrés méritent d'être respectés par les acteurs de tout bord. Il faut de la maturité surtout au niveau de l'autorité centrale ".