La Journée internationale des femmes et filles de science a été célébrée en différé, le 18 février à Brazzaville, sur le thème : " Le rôle des femmes et des filles et de la science au profit des Objectifs de développement durable ". A cette occasion, la ministre en charge de la Recherche scientifique et de l'Innovation, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a évoqué la nécessité de poursuivre les efforts visant à augmenter le nombre de jeunes filles qui s'adonnent aux sciences : ingénierie, intelligence artificielle, mathématiques ou la chimie.
" Chères jeunes filles, faites de bons choix. Ayez confiance en vos talents, en vos capacités. L'avenir vous appartient. La science est féminine ", a exhorté la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, le Pr Edith Delphine Emmanuel. La célébration, en différé, de la Journée internationale des femmes et filles de science a permis de présenter les initiatives du ministère pour améliorer l'accès des jeunes filles aux études scientifiques, de leur fournir les ressources et le soutien nécessaires afin de les encourager à s'orienter vers les filières et carrières scientifiques.
Les femmes de sciences congolaises, universitaires, membres de la section nationale de l'Organisation pour les femmes et la science dans le monde en développement ont effectué des descentes de sensibilisation des lycéennes et collégiennes des départements de la Sangha, de la Cuvette, de la Bouenza, du Kouilou et de Brazzaville. Elles ont lié la théorie à la pratique en présentant des exposés suivis d'expériences concrètes en physique, mathématiques, chimie, immunologie, ingénierie, technologie, sciences sociales et formelles. " La science et la culture scientifique doivent aussi caractériser les jeunes filles et les jeunes qui vivent dans l'hinterland pour susciter des vocations à travers tout le pays ", a indiqué la ministre.
Pour sa part, le Pr Régina Véronique Odjola, représentante des femmes de sciences, a abondé dans le même sens. " Nous sommes en train de partir. Ces jeunes filles, en qui nous suscitons des vocations sur les sciences, doivent assurer la relève ", a-t-elle indiqué.
La représentante de l'Unesco, Fatoumata Marega, a rassuré de la disponibilité de la structure onusienne à apporter sa pierre à l'édifice à travers notamment un programme d'accompagnement, de réseautage et de formation des femmes en sciences. " Les sciences ont besoin des femmes tout comme les femmes ont besoin des sciences ", a-t-elle souligné, saluant les efforts du Congo à faire de la science un des leviers pour atteindre les Objectifs du développement durable.
En rappel, à l'occasion de cette célébration, les femmes admises aux différents grades académiques au Cames ont été congratulées.