Le groupement d'entreprises chinoises et le gouvernement congolais se sont mis d'accord sur un décaissement de 500 millions de dollars en faveur des projets d'infrastructures. L'annonce a été faite quatre jours après la publication d'un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) qui dénonce le faible investissement en infrastructures contrairement aux clauses de la convention signée en 2008.
La RDC attend cette année environ 700 millions de dollars qui seront décaissés par la Sicomines. 500 millions de dollars seront versés immédiatement et 200 millions font l'objet de négociations. L'information a été donnée par l'Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC). Cette structure a remplacé, depuis mars 2022, le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC).
L'aboutissement de longues négociations
L'agence reconnaît que cette étape fait partie de l'aboutissement de négociations débutées il y a quelques mois. Les sources de l'agence donnent quelques explications sur la faiblesses des investissements en infrastructures. Si la partie chinoise n'a décaissé que 800 millions de dollars sur les trois milliards attendus, c'est aussi parce qu'elle estimait que l'outil de production ne tournait pas à plein régime, faute notamment d'électricité. La mise en service du barrage de Busanga a permis d'apporter une solution à ce problème.
Absence de projets
L'autre raison évoquée, c'est le fait que le gouvernement congolais n'aurait pas présenté de projets ces quatre dernières années. Il fallait attendre juin dernier pour voir des projets évalués à environ 150 millions de dollars être soumis, selon l'Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés.