Congo-Kinshasa: Elections 2023, redynamisation des FARDC et autres prouesses Finances publiques - Nicolas Kazadi et Patrick Muyaya dévoilent des avancées et performances de grande ampleur

Depuis son investiture en avril 2021 jusqu'à ce jour, en termes de chiffres, c'est plus de 500 millions de dollars américains décaissés à la faveur de l'organisation des élections en décembre prochain, comme le veut le délai constitutionnel ; plus d'1 milliard de dollars américains, comme effort de guerre, pour la redynamisation des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et plusieurs performances avec, à la clé, un budget à la hauteur de 16 milliards de dollars américains.

Des performances énormes qui s'inscrivent dans la droite ligne de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Telles sont les révélations faites devant la presse hier, lundi 20 février 2023, par Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, et Nicolas Kazadi, Ministres des Finances, qui ont réaffirmé la volonté du Gouvernement de la République de s'investir davantage dans une dynamique visant l'amélioration des conditions de vie des congolais et la consolidation des efforts de développement intégral du pays.

Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a rassuré, lors de sa prise de parole, que le Gouvernement des warriors s'est résolument engagé dans un nouvel élan qui va dans le sens de redynamiser les finances publiques au vu des avancées significatives engrangées. "L'année 2022 a été une bonne année parce que nous avons eu à enregistrer un accroissement de 24% supérieur aux assignations budgétaires et de 55% supérieur aux réalisations de l'année 2021. L'accroissement est le fruit du travail continu des régies financières pour dépasser ces assignations.

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La question qui doit se poser est de savoir ce qu'on a fait de cet argent. 2022 a été une année particulièrement difficile parce que bien qu'il y a eu de bonnes performances en termes de croissance économique et en termes de recettes publiques, nous avons pu faire face à quelques grandes difficultés. Le premier de défi, c'état donc cette situation sécuritaire qui, à lui tout seul, a commencé près d'1 milliard de dollars américains parce qu'il faut réarmer notre armée, il faut la rééquiper, la refaire, la refonder.

Il y a également les élections", a-t-il indiqué, tout en précisant que le Gouvernement ne va ménager aucun effort pour mettre des moyens conséquents à la disposition de l'armée nationale pour une lutte sans fin contre les groupes armés et groupes rebelles dans l'Est du pays. "La tendance générale dans laquelle nous sommes est extrêmement positive. Il fallait d'abord sortir de cette incertitude... Il fallait ensuite donner un autre sens à la gouvernance pour corriger les erreurs du passé. Tout n'a pas été erreur dans le passé. Nous avons beaucoup d'erreurs. Et, nous avons réussi cela avec l'émergence de l'Union sacrée de la Nation. Maintenant, il nous reste un grand défi dans l'Est.

Par rapport à ce grand défi qui va libérer ce pays qui était enchainé depuis 1997", a-t-il laissé entendre. Embouchant la même trompette, Patrick Muyaya est revenu sur le déroulement du 36ème Sommet de l'Union Africaine où il a pris part, à la suite du Président Tshisekedi, aux différentes rencontres tenues à Addis-Abeba. A la lumière de ses affirmations, "il était question pour la République démocratique du Congo de mettre fin à tous les prétextes fallacieux que présente le Rwanda pour justifier cette guerre. La Président de la République a été très clair. Malheureusement, les délibérations se faisant à huit-clos. J'aurais voulu que les congolais l'écoutent en train de parler à l'Assemblée... "

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