Avez-vous déjà entendu parler de cette opération médicale pratiquée par un gynécologue ou par un chirurgien esthétique qui permet la reconstruction de l'hymen ? L'opération se déroule sous anesthésie locale parfois accompagnée d'une sédation.
En théorie, aucune trace n'est visible à la suite de cette intervention. Elle a pour objectif de rendre à la femme une "virginité" physique. Loin de la médecine, en politique rd congolaise, "l'hyménoplastie" a pris une dimension importante et inquiétante à la fois. Cette technique frise une transhumance politique jamais connue depuis que le Congo est Congo. En vue de recouvrer une certaine virginité autrefois perdue, l'actuelle coalition au pouvoir née de l'éclatement du FCC-CACH, dont l'une des composantes était l'ancienne mouvance menée par Joseph Kabila, est devenue une blanchisserie, mieux, un lieu de refuge pour tous ceux qui étaient autrefois aux affaires, voire, ceux qui étaient hostiles à la présence de Félix Tshisekedi à la Cité de l'Union africaine.
Les traversées sont de plus en plus signalées comme quoi les transhumants ont opté pour "l'hyménoplastie ", suivez mon regard, afin de se refaire une crédibilité alors qu'ils avaient déjà perdu leur virginité politique par la gabegie financière, mal gouvernance, détournement, corruption, enrichissement illicite, pour ne citer que ceux-là. Aujourd'hui, sans donner les mobiles de ce revirement à 190° pour certains, l'allégeance indéfectible au fils d'Etienne Tshisekedi est la voie qui mène à toute sanctification. Pas besoin de faire une fixation sur les noms de certaines figures de proue, des caciques patentés qui ont tourné casaque à Kabila et au Front Commun pour le Congo.
D'aucuns défendent un soubassement du dynamisme politique, au nom duquel, tout acteur politique est libre de choisir le parti ou la plateforme politique qui rencontre ses aspirations. Pour les chantres du "dynamisme politique", il n'y a nullement de blasphème à adhérer à une formation politique à laquelle on s'est farouchement opposé autrefois, si celle-ci incarne ses idéaux. Cet argumentaire semble avoir des insuffisances au regard du déroulement des faits tels que vécus dans l'arène politique congolaise, certaines langues voient plutôt, une transhumance politique indescriptible. Les alibis présentés par les défenseurs du dynamisme politique ne correspondent pas aux revirements qui se déroulent dans la classe politique congolaise.
Beaucoup sont ceux qui traversent silencieusement d'un camp antagoniste à l'autre sans motivation fondée. Les raisons pour la plupart de cas reposent sur le positionnement politique, et très souvent à l'approche des échéances électorales. Une manière d'attirer la sympathie de la mouvance en place, auprès de qui, on soutire quelques frais pour se faciliter la campagne électorale. Si le ridicule pouvait tuer !