Huit salles ont été réquisitionnées pour la projection des films, à l'occasion de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévue du 25 février au 4 mars 2023, dans la capitale burkinabè. Il s'agit, entre autres, des salles de délibération et de mariage de la mairie centrale, du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), du Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA), des ciné Burkina et Neerwaya, de canal Olympia (Yennenga et Idrissa Ouédraogo).
A quelques jours de l'ouverture de la biennale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le comité d'organisation s'active pour donner un nouveau visage aux salles réquisitionnées pour la projection des films. Equipées de matériels répondant aux normes internationales, elles sont finalement prêtes à accueillir les festivaliers.
En effet, au total huit salles ont été retenues. Dans la salle de cinéma et de spectacle, canal Olympia Yennenga, située à Ouaga 2000, le confort y est. Elle dispose d'une climatisation performante, de sièges confortables, d'une bonne sonorisation... pour répondre aux besoins des cinéphiles. Selon son responsable, Rex Bassono, l'infrastructure dispose, en outre, d'une régie avec des projecteurs de dernière génération. Les films vont être diffusés à l'aide d'un projecteur " barco " avec un son " Dolby7.1 ", a-t-il expliqué.
Ce matériel, selon lui, est à la pointe des nouvelles technologies. " J'invite les cinéphiles à venir suivre le film d'ouverture du réalisateur nigérian, Oyéjidé Walé, intitulé " Bravo, Burkina ! ". Des dispositions sont prises pour la sécurité des festivaliers ", a-t-il rassuré. Outre cette salle, celle d'Idrissa Ouédraogo, située à Pissy, secteur 18 de la ville de Ouagadougou, est aussi équipée d'un matériel de projection haut de gamme. De l'avis du président de la commission infrastructure et équipement, Patrice Diallo, son équipe est à pied d'œuvre afin d'installer dans les salles (ciné Burkina, ciné Neerwaya, CENASA), le " Digital cinema package ".
Autrement dit, des projecteurs qui exploitent les films numériques. Avec le concours du projet " paspanga ", a-t-il expliqué, les techniciens projectionnistes ont reçu une formation pour renforcer leurs compétences et manier les appareils du cinéma. S'agissant des salles de la mairie et du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), M. Diallo a indiqué qu'elles vont être équipées de vidéo professionnelle en HD. Du reste, la salle du ciné Neerwaya est aussi apte à recevoir les cinéphiles.
A ce niveau, tout est mis en œuvre pour la réussite du FESPACO. Les sièges rabattables, au nombre de huit cents, sont confortables. " Sur le plan technique, il n'y a aucun problème. Nos techniciens ont été formés. En collaboration avec l équipe technique du FESPACO, je peux assurer aux cinéphiles l'efficacité de nos moyens ", a indiqué le Président directeur général (P-DG) du groupe Neerwaya, Frank Alain Kaboré. Sur le plan sécuritaire, les dispositions sont prises par les autorités compétentes pour que le Festival se passe dans des conditions optimales.
Des projections en plein air
A l'occasion de la 28e édition du FESPACO, le comité d'organisation de l'évènement n'a pas occulté les hommes de médias. En effet, le centre de presse Norbert-Zongo a été identifié pour abriter essentiellement les projections de presse. Selon le responsable de la commission programmation des films, Aboubacar Ouango, durant l'événementiel, les journalistes vont échanger avec les acteurs du cinéma sur les conditions de réalisation, la thématique sur le budget, etc.
Outre les salles de ciné, a-t-il annoncé, des sites ont été identifiés pour les projections itinérantes, en plein air, afin de permettre à la population de certains quartiers périphériques de suivre les films. Il s'agit, entre autres, des quartiers Saaba, Kamboinssin, Gampèla et Bassinko. Aussi, la place de la Révolution, a-t-il dit, va servir de cadre de projection à des heures comprises entre 18 heures et 19 heures.