A l'issue de leur assemblée générale extraordinaire du 21 février, les assistants et chefs des travaux de l'Université pédagogique nationale (UPN) ont emboîté le pas aux professeurs qui reprochent au gouvernement le non-respect des accords signés à Bibwa avec le banc syndical.

L'assemblée générale extraordinaire avait pour point à l'ordre du jour l'évaluation de l'" Accord de Bibwa " signé entre le gouvernement et le banc syndical. Le personnel du corps académique de l'UPN a, en effet, noté que le gouvernement n'a respecté aucun pont majeur convenu.

La grève décidée a donc comme motivation de pousser le gouvernement au respect de ces accords. " Nous avons réuni les membres en assemblée générale extraordinaire en vue d'évaluer l'avancement de l'exécution des promesses du gouvernement en ce qui concerne le protocole d'accord signé en mars 2022 à Bibwa. Après évaluation, il est ressorti que le gouvernement, une fois de plus, a brillé par le non-respect de ses engagements. Partant de ce non-respect, les membres ont décidé à l'unanimité de reprendre leur mouvement de grève à dater de ce jour pour l'année académique 2022-2023 ", a expliqué le président de l'Association des cadres scientifiques de l'UPN, Joseph Lukadi.

Les accords de Bibwa, rappelons-le, prévoient la mécanisation par palier de toutes les nouvelles unités de l'Enseignement supérieur ainsi que la correction de grade pour les sous-payés et la multiplication par deux du salaire des scientifiques.