Cameroun: La plateforme "Azimut" demande de l'ONU l'ouverture d'une enquête après l'attaque de Sikikédé

22 Février 2023

Des réactions continuent d'être enregistrées suite à l'attaque le 14 février du groupe armé sur la position des soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) au village Sikikédé, à Birao dans la préfecture de la Vakaga. L'organisation AZIMUT vive ensemble en paix (AVEP) a envoyé une lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Antonio Guterres, représentante spéciale de la MINUSCA, Madame Valentine Rugwabiza et au Président de l'Union africaine, Monsieur Azali Assoumani demandant l'ouverture d'une enquête sur l'attaque terroriste contre les positions des FACA.

" Par cette lettre, nous portons à l'attention du Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et des membres de l'Assemblée générale de l'ONU que le 14 février 2023, une attaque a été menée dans la localité de Sikikédé, dans le nord de la Centrafrique, contre une position d'un poste avancé de soldats des Forces armées centrafricaines (FACA). L'attaque a été menée par des membres de l'organisation terroriste CPC, composée de mercenaires tchadiens et soudanais ", indique la lettre.

Dans cette lettre, la plateforme "Azimut" demande instamment qu'une enquête soit ouverte sur cette attaque et que tout soit mis en œuvre pour libérer les otages. " Nous demandons instamment qu'une enquête soit ouverte sur cette attaque terroriste et que tout soit fait pour libérer les otages ".

La plateforme "Azimut" a aussi appelé la communauté internationale à mettre fin au financement des groupes armés. " On sait que l'attaque a été menée à l'aide d'armes lourdes, des armes dont l'entrée en République centrafricaine est interdite en vertu d'un embargo des Nations unies sur les armes. Selon des informations de source ouverte, ces armes sont acquises par le groupe terroriste CPC grâce au soutien financier et logistique de certains pays occidentaux.

Nous demandons à la communauté internationale d'user de tous ses pouvoirs pour arrêter immédiatement le financement des groupes armés qui menacent la stabilité et la sécurité de la République centrafricaine ".

Entre autre, l'organisation dénonce ces actes criminels déstabilisant la situation en République centrafricaine et exige des efforts internationaux pour traduire les responsables en justice. " Nous appelons également à une coordination accrue des efforts internationaux visant à traduire les auteurs en justice afin d'éviter que la population centrafricaine ne subisse des préjudices ".

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