Madagascar: Crédits - La micro finance, une grosse affaire

Une hausse de près de 50% de l'encours de crédits des institutions de microfinance, passant de 609 milliards d'ariary pour l'exercice 2020 à environ 900 milliards d'ariary pour celui de 2022.

Toujours plus haut. L'encours de crédits des institutions de microfinance ,IMF, a connu une hausse conséquente de près de 50%. " Il passe de 609 milliards d'ariary en 2020 à environ 900 milliards d'ariary en 2022, avec une moyenne de 900 000 ariary accordés aux clients. Pour les dépôts, ils étaient à 737 milliards d'ariary en 2020 pour être à 760 milliards d'ariary en 2022, avec une moyenne de 300 000 ariary par client ".

Ces résultats ont été partagés par le conseil d'administration de l'Association professionnelle des institutions de microfinance ,APIMF, devant les principaux responsables du ministère de

l'Économie et des finances, un peu ahuris par de telles performances. Qui semblent avoir pu dompter les effets induits de la crise sanitaire. La microfinance a ainsi écrit ses lettres de noblesse sur les chapitres économiques du pays. Elle est devenue incontournable pour renforcer le tissu productif.

Des statistiques éloquentes attestent cette prédominance naissante. " Ces IMF, réparties dans 102 districts de 23 régions de Madagascar, comptent actuellement plus de 2,320 millions de clients. Elles constituent des sources de financement viables pour les micro, petites et moyennes entreprises , MPME, et les populations à faible revenu de Madagascar. Elles contribuent également à l'amélioration de l'inclusion financière du pays " selon le constat de l'APIMF.

Dans le décor

Par une approche de proximité, loin des cadres somptueux des banques classiques, peu adaptés aux convenances de la majorité des Malgaches, les agences de l'IMF se fondent dans le décor. Elles sont implantées aussi bien dans les quartiers populaires et populeux des grandes agglomérations que dans les communes reculées où de véritables circuits financiers parallèles s'organisent. Insolents de prospérité.

Malgré ces bilans de très bonne facture, les IMF rencontrent aussi des difficultés pour s'épanouir davantage. Comme le déficit en énergie, l'accès par la voie routière, les problèmes liés aux télécommunications mais surtout la faiblesse des ressources financières mises à leur disposition. En tout cas, ces structures financières méritent d'être soutenues.

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