Les vendeuses et vendeurs exerçant les petits commerces à travers les marchés " pirates " dans la ville de Beni au Nord-Kivu sont sommés de quitter ces endroits dans un délai d'une semaine et regagner les marchés publics. La décision a été prise mardi 21 février par le commissariat urbain de la Police nationale congolaise.
Selon Nasson Murara, porte-parole de la police dans la ville de Beni, l'objectif est de protéger les civils en luttant contre l'insalubrité et les accidents. Il précise que l'escadron de la police chargé de la protection civile et assainissement est chargé d'exécuter cette mesure.
" La police joue d'abord à la prévention, c'est-à-dire, lorsqu'il y a quelque chose qui ne marche pas, il faut que la police joue déjà à la prévention. C'est de cette façon que les marchés pirates qui se font remarquer en ville vont être bientôt traqués dans une semaine, c'est-à-dire un ultimatum d'une semaine est accordé à toutes ces vendeuses et vendeurs. Ils doivent quitter ces marchés pirates et accéder aux marchés publics ", a expliqué Nasson Murara.
Il indique que les marchés publics sont viables, respectent les normes et sont bien construits.