Des cas suspects de fièvre de la vallée de Rift son signalés dans le Vatovavy. Le cheptel bovin est ménacé.
Le cheptel bovin menace de disparaître, si des mesures ne sont pas prises immédiatement. Plusieurs zébus sont décédés depuis le début de cette année. Ils sont victimes de dermatose bovine et d'une suspicion de la fièvre de la vallée de Rift. Le ministère de l'Elevage et de l'agriculture rapporte dix-sept cas de décès liés à la dermatose bovine, dans la région de Diana, depuis le début de ce mois de février, et vingt bétails ayant succombé après des symptômes de la fièvre de la vallée de Rift, dans la région de Vatovavy, durant la première semaine du mois de janvier.
La dermatose bovine se propage, si cette suspicion de fièvre hémorragique virale est maîtrisée, après distribution de biovitamine et de déparasitage dans les districts concernés. Des cas sont détectés dans quelques régions, Diana, Boeny et Melaky, selon une source auprès du ministère de l'Elevage et de l'agriculture.
La dermatose bovine ne serait pas une nouvelle maladie. " Elle a été découverte à Madagascar, depuis plusieurs années. Cette maladie est sous surveillance, elle est répandue dans toutes les régions de Madagascar, même à Analamanga.", enchaîne la source.
Maladie cutanée
Ces cinq dernières années, des cas suspects de cette maladie cutanée ont été détectés, principalement dans les régions de Boeny, d'Amoron'i Mania, d'Analanjirofo, de Bongolava, d'Ihorombe, d'Androy, entre autres, selon le rapport de la direction de Vétérinaire sanitaire. En ce début d'année, le nombre de cas répertoriés a augmenté. " Il est au-dessus du seuil. ", informe une source auprès du ministère. Elle explique que la saison pluvieuse favorise la propagation de cette maladie cutanée. " Les moustiques, vecteurs de cette maladie, prolifèrent avec la pluie. ", enchaîne la source, pour expliquer cette hausse des cas de dermatose.
Le ministère de l'Elevage et de l'agriculture assure que cette maladie n'est pas transmissible à l'homme. " Ce sont les moustiques qui la transmettent aux zébus. Il n'y a pas non plus de risque dans la consommation de leur viande, étant donné que c'est une maladie cutanée. ", précise un vétérinaire. La peau des zébus ne sera plus valorisée, la production laitière va diminuer, et le poids de l'animal va baisser. Tels seraient les impacts de la propagation de cette dermatose. Le ministère a procédé au traitement des animaux, à la sensibilisation des éleveurs sur le traitement et sur la lutte anti-vectorielle, pour lutter contre sa propagation.