Mettre un terme à la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux. C'est ce à quoi s'affairent actuellement les pays de l'Unesco.
Une convention internationale spéciale sera élaborée pour lutter contre la diffusion de fausses informations. Tel est l'objet de la conférence internationale qui se tient, depuis mercredi dernier, au siège de l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la culture et la science (Unesco) à Paris (France). La conférence réunit tous les pays membres de l'Organisation pour voir ensemble comment contrôler le réseau d'Internet.
" Tous les pays participants conviennent que des règles internationales doivent être élaborées pour réglementer l'utilisation d'internet et des réseaux internet comme il se doit ", indique hier un communiqué du ministère de la Communication et de la culture, sur son compte Facebook officiel. Cependant, cela doit être soigneusement réfléchi, afin de ne pas tuer la liberté d'expression et la démocratie, selon l'explication du ministère.
Madagascar est représenté lors de cette réunion par la ministre de la Communication et de la culture, et porte-parole du gouvernement, Andriatongarivo Lalatiana Rakotondrazafy. Elle a souligné que le gouvernement malgache est uni aux autres pays du monde dans la rédaction de cette loi sur internet.
Confiance
Le thème retenu lors de cette rencontre est intitulé " Internet digne de confiance". Selon l'Unesco, dans un communiqué publié hier, " Tous les pays conviennent que la désinformation, les discours de haine et le harcèlement en ligne sont devenus de graves problèmes dans l'utilisation d'Internet, et deviennent une menace pour la liberté d'expression et la démocratie".
Pour Madagascar en particulier, il y a déjà eu une discussion initiée par le gouvernement destinée à empêcher l'utilisation d'internet pour détruire les valeurs malgaches et menacer la paix du pays. Fetra Rakotondrasoava, directeur général de la Communication, a indiqué que " le gouvernement est actuellement en train de résoudre les différentes conclusions reçues lors de cette réunion". Les suggestions qui sont venues des différents secteurs qui ont examiné cette question vont dans le sens de ce sujet.