Madagascar: Ambohimirary - Un Nigérian arrêté avec 400 grammes d'héroïne

Un Africain d'origine nigériane a été arrêté à Ambohimirary, en possession d'héroïne, par les gendarmes de la compagnie Imerina Centrale.

Il était sur le point de vendre les 400 grammes d'héroïne sur lui. Selon les gendarmes, cet homme est le bras droit d'un autre Africain qui était déjà emprisonné à Tsiafahy pour trafic de drogue. De plus, son visa a expiré en début de ce mois.

Ainsi, il est en situation irrégulière dans le pays. Il a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête. Le ressortissant nigérian doit bientôt comparaître en justice pour détention et propagation de drogues dures. Selon les gendarmes qui ont procédé à l'arrestation, il ne s'agit pas encore du démantèlement d'un réseau. Les investigations des gendarmes continuent pour mettre la main sur celui ou celle qui est à la tête de ce réseau de trafic dans la capitale. Madagascar, qui n'a jamais été confronté à des problèmes de drogue dans le passé, est devenu un pays à risque du trafic de drogue. Des étrangers, dont des Africains, arrivent dans le pays avec des drogues dures.

Les drogues sont ensuite fragmentées en petits lots et envoyées dans tout le pays par différents moyens, que ce soit par des vols commerciaux, dissimulés dans des bagages, des vêtements ou par ingestion. Cependant, il ne s'agit pas uniquement d'un problème de drogue, c'est une menace grave pour la sécurité. La drogue est en train d'empoisonner la jeunesse malgache.

De ce fait, la vulnérabilité de Madagascar à la drogue et au crime s'aggrave de plus en plus. Malgré la rareté des statistiques sur les données relatives aux saisies, aux arrestations et à la consommation de drogue dans le pays, les informations rassemblées sont suffisamment préoccupantes pour justifier l'ampleur de ce problème.

Il existe un besoin urgent d'établir une évaluation de l'état de la consommation de drogues pour l'ensemble du pays et un suivi pour déterminer le taux et le sens de son évolution. Par ailleurs, les forces de l'ordre continuent la lutte contre ce trafic.

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