Comme nous l'avions déjà annoncé dans notre édition du 22 février, les « Zanak'i Dada » se sont donné rendez-vous, hier matin, au Magro Behoririka. Un choix qui n'est pas fortuit dans la mesure où ce site reste un symbole pour les partisans de l'ancien président.

Ces derniers ont d'ailleurs tenu des réunions quotidiennes, attendant le retour de Dada au pays. Mais hier, le souhait des « Zanak'i Dada » n'a pas pu se réaliser, car tôt dans la matinée les forces de l'ordre ont quadrillé les lieux. Même si les pro-Ravalomanana ont essayé de négocier, finalement ils n'ont pas eu gain de cause. Faut-il rappeler que le parti TIM a adressé dans le courant de cette semaine, une lettre au Premier ministre dont la teneur se présente comme suit « en prenant des mesures d'intimidation, d'annulation et de perturbation, les représentants de l'Etat font des activités de terrorisme politique, pour limiter les libertés fondamentales par le biais des forces de l'ordre sous prétexte de préserver l'ordre public ».

Provocations.

Face à cette situation à laquelle ils ne s'attendaient pas, les partisans et sympathisants de l'ancien président ont rallié à pied le Quartier Général de Tiako i Madagasikara, sis à Bel'Air. Le maître des lieux, en la personne de Marc Ravalomanana, y était présent. Lors de son allocution, ce dernier a averti les forces de l'ordre que Magro Behoririka ne leur appartient pas et qu'il faudrait faire attention aux provocations. Et d'enchaîner qu'elles ne font qu'exécuter des ordres. Par ailleurs, il n'a cessé d'inviter ses partisans à s'inscrire sur la liste électorale en vue de prochaines élections.