Après Bruneau Laurette qui maintient que la Special Striking Team a planté de la drogue dans le coffre de sa voiture et l'affaire Wayne Ah Tok, ou des allégations de "planting" avaient fait surface, une nouvelle vidéo vient encore une fois semer le trouble.
Cette fois c'est Vinessen Moonian, un habitant de Bambous, qui accuse les membres la brigade anti-drogue de la Central Division d'avoir planté de la drogue chez lui. Les images de caméras de surveillance ont pu capturer la scène grâce à un life battery. Aux dires de l'habitant de Bambous, lorsque les limiers ont débarqué chez lui, ils ont éteint le transformateur coupant l'électricité chez lui. Mais les caméras ont heureusement continué à tourner grâce au life battery. Vinessen Moonian relate que sur la vidéo, un membre de l'Anti Drug and Smuggling Unit aurait retiré la drogue de sa poche et l'aurait mise dans un cendrier.
La brigade anti-drogue avait perquisitionné son domicile le 14 janvier de cette année et affirme avoir saisi une certaine quantité de drogue et semence de cannabis dans un cendrier. La perquisition avait été faite en son absence. La police a alors placé son épouse en état d'arrestation.
Informé de la situation Vinessen Moonian a alors accepté de prendre les charges pour que son épouse soit libérée. Il avait alors été arrêté et placé en détention. Il a retrouvé la liberté conditionnelle le 10 février. Il dit qu'il ne compte pas baisser les bras pour que justice lui soit rendu. "Mo ena 1 tifi ki souffrante zot tous in bien trouvé kan zot in vine fer landing kot moi. Appel sa dominer", confie Vinessen Moonian. Il a sollicité l'aide des avocats Me Sanjeev Teeluckdharry, Rama Valayden et Anoup Goodary entre autres.
Il a porté plainte à l'Independent Police Complaints Commission vendredi après-midi. Les avocats ont ensuite rencontré la presse pour commenter cette situation. "Pas possible ena sa kantiter planter la sa kantiter complot la. Dans case Moonian, dimoune pou tende son aussi aster" a relaté Me Rama Valayden. Ce dernier dit qu'il adressera une correspondance au commissaire de police et au bureau du DPP.
