L'édition 2023 du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) débute, ce samedi, dans la capitale burkinabè. Le Sénégal y est bien représenté, cette année, avec plus d'une dizaine de films en compétition.
Plus que quelques heures avant le lever de rideau de la 28e édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). La cérémonie d'ouverture est prévue cet après-midi à Ouaga 2000 et fera du pays des "Hommes intègres", durant une semaine, la capitale incontournable du septième art du continent.
Organisé cette année sur le thème "Cinéma d'Afrique et culture de la paix", le Fespaco va enregistrer la participation de plus d'une dizaine de films sénégalais. Parmi ceux-ci, le long métrage de Moussa Sène Absa "Xalé : les blessures de l'enfance".
Prix d'interprétation féminine de la dernière édition des Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), ce film qui a parachevé le projet de trilogie du réalisateur sénégalais tentera d'apporter à notre pays son troisième Etalon d'Or après la performance historique d'Alain Gomis, le seul Sénégalais à avoir remporté jusqu'ici ce prestigieux prix. "Astel" de Ramata-Toulaye Sy, "Doxandem, les chasseurs de rêves" de Saliou Sarr et "L'argent, la liberté, une histoire du franc Cfa" de Katy Léna Ndiaye, "Xaar Yàlla/ Waiting for God" de Mamadou Khouma Guèye ou encore le documentaire d'Alain Gomis "Rewind & Play" et celui d'Alassane Diago "Maayo Woona Keerol (Le fleuve n'est pas une frontière)" ... sont aussi en lice.
Malgré un contexte sécuritaire fragile, ces dernières années, avec la menace jihadiste s'accentuant dans certaines zones du pays, les autorités burkinabè tiennent le flambeau de ce festival qui constitue le plus grand rendez-vous cinématographique de l'Afrique. Après 54 ans, le Fespaco continue encore de rayonner au grand bonheur des amoureux du cinéma.
Prévu jusqu'au 4 mars, le Fespaco de cette année regroupe 170 films, repartis en 11 catégories.