A Abidjan, vous étiez constamment avec les membres de la Fédération ivoirienne de basket-ball...

En effet, je suis chez moi en Côte d'Ivoire. C'est le pays de mon père. C'est donc un plaisir pour moi de fouler le sol de ce pays, de pouvoir renouer avec mes racines. Un pays chaleureux où j'ai trouvé des hommes et des femmes formidables, avec une Fédération de basket-ball dirigée par un homme passionné qui se bat pour le rayonnement du pays. Cela me fait chaud au coeur.

Que diriez-vous si le sélectionneur national vous sollicitait pour la Coupe du monde qui va se dérouler en Asie, cette année ?

C'est avec beaucoup de plaisir je viendrais. Quand j'étais enfant, l'Allemagne ne s'est pas intéressée à moi. Aujourd'hui que je me suis amélioré, il y a des velléités, mais c'est moi qui décide. Et pour mon père, j'ai opté pour la Côte d'Ivoire. Je préfère donner tout pour le maillot ivoirien.

Avez-vous déjà vu jouer cette équipe de Côte d'Ivoire ?

J'ai vu des matchs à la télévision. Je connais déjà l'équipe nationale et quelques joueurs qui évoluent en France. C'est une belle machine et je veux contribuer à son rayonnement.

Que comptez-vous apporter à ce groupe qui vit déjà ?

Ma rage de vaincre. Je veux me battre pour la Côte d'Ivoire. J'ai hâte de pouvoir rencontrer mes coéquipiers afin que nous puissions disputer le maximum de tournois et remporter des trophées.