Invité de l'émission "La vérité en Face" dimanche sur la chaîne de télévision privé Equinoxe, Albert Dzongang, 74 ans, est revenu longuement sur l'affaire dite de l'assassinat du journaliste Martinez Nzogo.
Evoquant l'enquête ordonnée par Paul Biya et qui est en cours devant le tribunal militaire de Yaoundé Albert Dzongang indique : "Cette affaire nous a permis de voir qu'il n'y a pas l'impunité totale au Cameroun. Ce qu'on a fait c'est de l'inédit. Prendre et garder pour besoin d'enquête des personnalités de ce niveau-là (cadre de la DGRE, ndlr) ou des hommes politiques de la trempe d'Amougou Belinga veut dire que quelque chose est en train de se passer."
Crime d'Etat ?
Pour Albert Ndzongang, l'assassinat de n'est pas une affaire d'Etat "Je ne crois pas que c'est le président de la république qui a instruit la DGRE d'aller attraper le pauvre petit citoyen pour le martyriser comme ils l'ont fait".
Il s'agit ni plus, ni moins des actes de fonctionnaires qui se sont servis de leur rang au sein de la machine étatique pour régler leurs problèmes personnels selon le conseiller spécial de Maurice Kamto président national du MRC.
Albert Dzongang espère que les enquêtes en cours aboutiront à la détermination du degré de responsabilité de chaque suspect.
"Dieu a voulu que ce petit Nzogo soit le déclencheur de l'impunité dans notre pays" a conclu Albert Dzongang.