Face à la crise qui résulte de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, le projet Base est de plus en plus perçu comme la solution qui s'impose pour des habitants de Toliara.
Le tourisme a été longtemps l'une des rares ressources de Toliara. Lorsque la crise sanitaire aggravée par la guerre en Ukraine a frappé, la région et sa population étaient inévitablement touchées de plein fouet, relevant la fragilité de son modèle économique en manque de diversité. À cause d'un chômage massif, les jeunes conduisant de cyclo-pousses partent en exode.
La ressource minière se revèle ainsi comme l'unique alternative vers qui se tourner pour sortir de cette situation et la plus proche aujourd'hui est le projet d'exploitation de l'ilmenite de Ranobe, à Toliara.
"Depuis la suspension de Base Toliara en novembre 2019 par l'État, la population du sud ressent un blocage qui aurait pu inverser l'histoire de toute la région. Réduction du chômage et de l'insécurité, infrastructures sociales, taxes et impôts, ristournes. Les enjeux sont conséquents autour du projet Base Toliara ", constate Eolisoa,un des leaders de l'association FITEA (Fikambanana teraky Androy) ou Union des natifs de l'Androy qui s'était réunie ce samedi 26 février à Toliara.
Solution
La reprise de ce projet est ainsi perçue comme la solution aux difficultés traversées par les Malgaches en général et les Tulearois en particulier. Devant la presse, leurs leaders ont affirmé leur soutien au projet Base Toliara.
"Le projet Base Toliara est une solution face au sous-emploi pour le foko Antandroy réuni au sein de l'association. Je suis convaincu que ce projet apportera le développement pour Toliara. Nous demandons à l'État la réouverture de Base Toliara car c'est une compagnie similaire aux QMM et Ambatovy", déclare Baona, président central de FITEA Toliara.