L'impact de Promovilles dans la commune de Mbour n'est plus à démontrer. Les réalisations parlent d'elles-mêmes. Les nombreux kilomètres de routes ont fini par transformer le visage de la ville. Des délégués de quartier ou du maire saluent les retombées et effets induits de ce programme sur l'éclairage public, la mobilité et les sécurités des biens et des personnes. Des responsables de Promovilles ont donné les aspects et garanties techniques des ouvrages. La commune de Malicounda, par la voix du maire Maguette Sène, sollicite des routes et demande d'accueillir le Promovilles, dans le but de disposer de routes prolongeant celles de Mbour.
Mamadou dit Arona Faye, le délégué de quartier de Mbour Sérère-Kao, a trouvé magnifique l'intervention de Promovilles dans son quartier et la commune de Mbour. À l'en croire, des questions liées à la mobilité et l'éclairage public sont définitivement réglées aux oubliettes, sans compter les inondations et leur cortège de conséquences désastreuses, en période hivernale. A son avis, l'éclairage public accompagnant la construction de la bretelle qui relie la route de Joal à la Nationale (RN1) a fait reculer l'insécurité dans les quartiers et zones traversés sur plusieurs kilomètres. Les gens vaquent à leurs occupations en toute quiétude. La route, pour lui, est venu les soulager des problèmes de mobilité car, de par le passé, des difficultés énormes surgissaient avec l'évacuation des malades, de nuit comme de jour. Cela est devenu un vieux souvenir.
Selon Mamadou Faye, tout le monde sait que Mbour Sérère-Kao est un quartier bâti sur d'anciennes rizières. En hivernage, les eaux pluviales et la boue rendaient la vie difficile. Une doléance est retenue par le délégué. Le souhait des habitants du quartier est de voir le prolongement de la route jusqu'au poste de santé, afin de permettre l'évacuation des malades en toute sécurité car les lieux étant très sablonneux voient des voitures s'embourber dans le sable, avec des malades ou des femmes en étant de grossesse entrant en travail. Mamadou dit Arona Faye invite tous les habitants du quartier à s'approprier les ouvrages pour les maintenir et les entretenir et veiller à ce que les camions et autres voitures ne heurtent pas les poteaux électriques.
Autre commune, autre réalité. Maguette Sène, le maire de Malicounda, a souhaité, au cours d'un entretien, la venue de Promovilles dans sa commune. Ce voeu s'explique, disait-il, par plusieurs facteurs. D'une part, les routes construites par Promovilles à Mbour s'arrêtent aux frontières de la commune de Malicounda. D'autre part, la demande est sociale car elle va participer à l'amélioration de la mobilité et permettre d'avoir un gain de temps pour les usagers, aux heures de migrations pendulaires.
17 KM DE ROUTE RÉALISES, AVEC UN VOLET ASSAINISSEMENT, POUR UNE DURÉE DE VIE DE 10 ANS
Balla Guèye, chargé de projet Promovilles dans la zone centre et zone ouest 1, a jugé satisfaisant les interventions du Programme de modernisation des villes (Promovilles) dans la commune de Mbour. Selon ses propos, deux phases ont été notées dans l'intervention de Promovilles dans la commune de Mbour, avec l'appui financier de la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque islamique de développement (Bid) pour un coût de 11 milliards de francs Cfa. Ainsi, 17 kilomètres de route ont été réalisés et doublés d'un volet assainissement, avec la majeure partie des voies construites. Une durée de vie de dix (10) ans est prévue pour les ouvrages.
Pour le chargé de projet de Promovilles, le délai peut aller au-delà car les matériaux utilisés permettent de l'espérer. En plus, il a fait part d'un volet aménagement paysager accompagnant la construction des routes le long des artères. Affichant un satisfecit, avec l'exécution à 100% des objectifs fixés, il a fait part de la réalisation d'ouvrages annexes, en plus de la réhabilitation de l'artère allant de l'hôpital de Grand-Mbour à la route nationale, avec des pavages et des aménagements paysagers de part et d'autre de la rue.