ALGER — Le ministère de la Santé a organisé, mardi à Alger, une journée d'étude sur la prise en charge du pied diabétique, lors de laquelle l'accent a été mis sur l'importance de la prise en charge des maladies chroniques, notamment le diabète.
A cette occasion, le directeur général des services de santé au ministère, Lyes Rahal a affirmé que "le respect du Guide de prise en charge du pied diabétique adopté par le ministère permettra une prise en charge optimale et une atténuation des complications de cette maladie à l'horizon 2030".
M. Rahal a indiqué que les programmes du ministère de la Santé "accordent une grande importance aux maladies chroniques notamment le diabète, chose qui s'est concrétisée par la mise en place d'un Guide national de prise en charge du pied diabétique, une véritable préoccupation de tous les Etats".
Ce Guide, dit-il, dont l'élaboration a duré deux ans, vise "la prise en charge des patients dans les meilleures conditions, sur tous les niveaux et à travers tous les hôpitaux du territoire national", permettant d'atténuer les complications du diabète, notamment le pied diabétique de 50 à 80% à l'horizon 2030".
De son côté, le chef de service de médecine interne à l'Etablissement public hospitalier (EPH) d'El Biar (Alger), Pr Amar Tebaibia a affirmé que le Guide de prise en charge du pied diabétique constituait "une feuille de route pour le corps médical et le secteur de la Santé sur la façon de traiter ces cas, permettant de réduire le taux d'atteinte et par extension, les amputations".
Pr Tebaibia a mis en garde contre les éventuelles complications de cette maladie touchant les yeux, le coeur et les reins, à l'instar de la rétinopathie diabétique qui entraine la cécité, l'artériosclérose et la néphropathie diabétique.
Il a également insisté sur la nécessité de la prévention à travers l'alimentation saine, l'activité physique continue, notamment chez les catégories en surpoids, en plus du diagnostic précoce via des analyses périodiques.