Les conclusions de la réunion extraordinaire du Comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames), officiellement ouverte le 28 février par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, sont attendues le 1er mars, jour de clôture de la rencontre.
" La présente rencontre a pour but d'examiner les questions académiques et scientifiques à soumettre au conseil de ministres du Cames qui se tiendra du 22 au 26 mai de cette année à Niamey, au Niger ", a expliqué le secrétaire général du Cames, le Pr Souleymane Konaté, dans son mot de circonstance, lors de la cérémonie d'ouverture officielle des travaux de la réunion extraordinaire du Comité consultatif général du Cames qui avaient réellement débuté la veille.
Suivant l'ordre du jour dévoilé par le président du Comité consultatif, le Pr Ahmadou Aly Mbaye, les scientifiques réunis à Brazzaville vont plancher, entre autres, sur les activités des programmes statutaires réalisés ; la 37e session du programme de reconnaissance et d'équivalence des diplômes ; l'amélioration des outils de gouvernance, notamment l'amendement du guide d'évaluation des candidats au concours d'agrégation de médecine.
Ouvrant les travaux, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a souligné que le Congo poursuit des efforts pour améliorer la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. " Notre pays, qui ne ménage aucun effort pour s'acquitter de ses obligations vis-à-vis du Cames, apprécie la contribution du Cames à son progrès scientifique ", a indiqué le chef du gouvernement en souhaitant plein succès aux travaux.
Il convient de souligner qu'en marge de la cérémonie d'ouverture de cette réunion extraordinaire une conférence publique s'est tenue sur l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur. Au cours de celle-ci, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et l'Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, est revenue sur la volonté du Congo d'améliorer les offres de formation à travers notamment la mise en place de l'Agence nationale d'assurance qualité de l'enseignement supérieur.
