Les attentats à la bombe de samedi dernier au cours de l'ascension du Mont Cameroun ont fait une victime. Cependant que les exclus du social Democratic Front font de la résistance.
Apres l'exclusion par le comité exécutif National de 34 cadres du parti politique de l'opposition SDF au Cameroun, la situation devient préoccupante dans le landerneau politique.
On parle d'un possible éclatement du parti de la balance en morceaux. On a peur que le parti créé à Bamenda rentre dans les travers que connait le vieux parti historique du Cameroun l'" Upcisation ".
Cabral Libii, président du PCRN s'en indigne d'ailleurs " Comme l'UPC, le SDF est un parti emblématique de l'histoire politique du Cameroun. L'un ou l'autre ont vu le jour dans le sang. Il est souhaitable que ces sacrifices historiques ne soient jamais vains "
Une exclusion que ne partagent pas les principaux concernés à sa juste valeur.
Pour Jean Michel Nintcheu et les autres membres du G27, " Nous y sommes, nous y restons " Dans un communiqué rendu public, ils prennent l'opinion publique nationale et internationale à témoin dans cette " tentative de destruction du SDF " et déclarent nulles et de nuls effets les résolutions du NEC.
Par ailleurs, ils s'engagent à " poursuivre le combat pour la restauration de la démocratie et la justice au sein du parti " et invitent les militants à " rester vigilants et sereins et continuer à maintenir les bases politiques en éveil dans la perspective de la préparation d'un congres légitime conformément aux statuts et règlement intérieur "
Par ailleurs, l'une des femmes grièvement blessée suite aux explosions au cours de l'ascension du Mont Cameroun Samedi dernier est décédée suite à ses blessures. Un mort qui vient s'ajouter à une ktrielle de victimes enregistrées depuis la survenue de la crise qui sévit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. En l'absence de toute revendication, peut-on attribuer ces trois attentats simultanés de Samedi dernier à une action de revendication sécessionniste ? A voir.