Ile Maurice: Procès contre Chandra Dip - La défense s'intéresse aux informations dans le dossier à charge

Le nouveau procès pour blanchiment de Rs 25 millions dans l'affaire de détournement de Rs 80 millions au préjudice de la Bramer Banking Corporation en 2011, logé contre le fils du commissaire de police Chandra Prakash Dip et ses trois complices, a été appelé en pro forma, hier, devant la Financial Crime Division de la cour intermédiaire. Les avocats de la défense ont fait une demande pour que toutes les informations contenues dans le dossier à charge leur soient communiquées.

Par ailleurs, l'un des accusés, Sheik Mohamed Khadafi Jany, absent lors de la dernière audience, n'était toujours pas présent. Il n'aurait pas été informé de la nouvelle date de comparution après le renvoi du 20 février en raison du cyclone Freddy. L'affaire sera de nouveau appelée le 27 mars.

Les autres accusés dans cette affaire soulignent qu'ils ont dû appeler la cour pour savoir quand le procès allait être reprogrammé. Toutefois, si Sheik Mohamed Khadafi Jany ne se présente pas en cour le 27 mars, un mandat d'arrêt pourrait être émis contre lui. Hier, Chandra Prakash Dip a une fois de plus bénéficié d'un traitement spécial afin d'échapper aux regards publics et aux photographes de presse.

Une vingtaine de témoins ont été assignés pour ce nouveau procès logé par l'ICAC contre le fils du commissaire de police. Sur cette liste figure aussi la mère de Chandra Prakash Dip, épouse du commissaire de police, Chandini Dip, qui avait été arrêtée également car son nom figurait sur la liste des bénéficiaires de ces transferts d'argent. Le commissaire de police a aussi passé une nuit en cellule policière dans le cadre de cette enquête. Chandra Prakash Dip, en liberté conditionnelle dans cette affaire, est considéré comme le cerveau présumé de ce détournement de fonds. Il répond de 13 accusations de blanchiment d'argent pour une somme totale de Rs 1 415 000.

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En 2016, le tribunal de Port-Louis a rayé la charge provisoire qui pesait contre 28 personnes dans le cadre de cette affaire, qui a porté préjudice à la défunte Bramer Banking Corporation. Ce sont les aveux de l'employé de banque Younousse Kotoaroo, qui ont mené à ces interpellations en 2011.

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