Genève — Le Ministre par intérim de la Justice, Mohamed Saeed Al-Hilu, a présenté aujourd'hui le communiqué du Soudan lors de la partie de haut niveau des travaux de la 52ème session du Conseil des droits de l'homme basé à Genève.
Le ministre a indiqué que cette session coïncide avec le 75e anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme et le 30e anniversaire de l'adoption de la Déclaration et du Plan d'action de Vienne, et représente une grande opportunité pour évaluer le progrès réalisé au cours des dernières décennies, d'une manière qui aide à construire une vision intégrée vers l'avenir des droits de l'homme, appréciant à cet égard les initiatives du Haut-Commissaire portant sur le droit au développement et les questions de jeunesse comme les priorités les plus importantes.
Le ministre a présenté un briefing sur l'accord-cadre qui a été signé entre les composantes politiques du Soudan, expliquant qu'il s'agit d'un pas important dans le processus visant à parvenir à un accord final pour gérer la période de transition.
Il a passé en revue les dispositions les plus importantes de l'accord qui prévoient la protection et la promotion des droits de l'homme pour protéger les libertés religieuses et politiques et affirmer les principes de l'établissement de la justice et de la responsabilité et de l'impunité, ainsi que la mise en oeuvre des normes de justice transitionnelle.
Il a souligné les grands défis politiques et économiques que traverse le pays, appelant la communauté internationale à remplir ses obligations pour mettre en oeuvre les dispositions de l'accord de paix de Juba afin de réaliser ses objectifs d'instauration de la paix, de promotion de la coexistence pacifique dans la région de Darfour et dans les zones affectées par le conflit, d'amélioration la situation des droits de l'homme et de garantie le retour des personnes déplacées dans leurs régions d'origine.
Al-Hilu a renouvelé l'engagement du Soudan à protéger et à promouvoir les droits des femmes, à les autonomiser et à protéger les enfants, et sa détermination à développer les droits de l'homme à travers la réforme législative en révisant les lois et de les aligner avec les traités internationaux des droits de l'homme et le droit humanitaire international, ainsi que de mettre en oeuvre les engagements volontaires pris par le Soudan en sa qualité de membre du Conseil des droits de l'homme.
Le ministre de la Justice a fermement condamné le brûlage du Saint Coran par certaines personnes, d'une manière qui indique l'intolérance, la haine, l'insulte des croyances et les religions, et qui contredit les normes fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Il a également renouvelé l'engagement du Soudan à coopérer avec le bureau des droits de l'homme du pays, appelant le bureau à être précis et transparent dans ses rapports, en coordination avec le mécanisme national des droits de l'homme.