Hier, le beau-père et la mère d'un enfant ont été placés sous mandat de dépôt dans la prison d'Ambatolampy pour maltraitances et négligences récurrentes envers leur enfant. Ils sont aussi poursuivis pour violence sur mineur par une personne ayant autorité. Les faits se sont produits à Bemasoandro Est, dans la commune d'Ambatolampy. Âgée de quatre ans, la fillette a été victime de maltraitance.
Elle souffre de plusieurs blessures au visage et d'une main cassée. La mère a reconnu les faits et a utilisé comme prétexte le fait qu'ils aient frappé l'enfant pour le punir. Malgré leur interdiction de prendre de la nourriture chez les voisins, l'enfant a continué de manger chez eux, raison pour laquelle ils la frappaient. La mère de l'enfant et son concubin semblaient ne pas prendre conscience de la gravité des faits reprochés. La femme a avoué frapper occasionnellement son enfant à coups de bâton, occasionnant de graves lésions chez la petite fille. Son concubin a également reconnu avoir porté des coups. Les deux semblaient minimiser les faits.
On pourrait presque dire qu'ils ont confondu dressage et éducation. Les voisins disent le contraire et témoignent en disant qu'il s'agit de violences répétées. Ces derniers temps, les deux parents ont fait subir à l'enfant des violences physiques et psychologiques. Un voisin est intervenu après avoir entendu l'enfant pleurer à de nombreuses reprises. La fillette a été transporté d'urgence à l'hôpital à Antananarivo.
Les violences faites aux enfants peuvent prendre de multiples formes : violences physiques, violences psychologiques, et négligences. Beaucoup semblent minimiser les négligences. Une négligence envers un enfant est le fait pour une personne responsable d'un enfant, parents, grands-parents ainsi que toute personne ayant autorité sur lui, de le priver des éléments indispensables à son développement et à son bien-être comme la privation de nourriture, de soins, de sommeil ou encore d'attention.
Elles sont toutes punies par la loi. Les autorités de rappeler que toute personne ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d'agressions ou d'atteintes sexuelles infligés à un mineur doit en informer les autorités judiciaires ou administratives.