La nouvelle équipe gouvernementale essaie, tant bien que mal, de rattraper le temps perdu durant ces quatre ans de mandat présidentiel. Ceux qui ont été nommés, il y a une dizaine de jours, sont tenus de respecter un agenda précis fixé par le chef de l'État. Ils doivent mettre les bouchées doubles pour présenter au public des résultats concrets. Des annonces ont été faites et elles lient ceux qui ont promis des résultats concrets. Le chronogramme doit être respecté pour ne pas être taxé de démagogie.

Une équipe gouvernementale attendue au tournant

Le premier membre du gouvernement à être attendu au tournant est le ministre des travaux publics. L'état lamentable des infrastructures routières est l'objet de toutes les critiques et vaut au chef de l'État de nombreuses interpellations. C'est donc l'une des priorités que ce dernier a assigné au nouveau titulaire du poste. L'une des premières tâches de son équipe est de remettre en état les rues de la Capitale. Les automobilistes ne cessent de récriminer en essayant de traverser ces artères défoncées où l'on ne parle plus de nids de poule, mais de nids d'autruche.

Les travaux vont commencer, dit-on, dès la semaine prochaine. Les routes nationales vont, elles aussi, être l'objet de toute l'attention du nouveau ministre. Les engins des travaux publics vont s'activer incessamment. Le chronogramme fixé par le président de la République est très précis. Tout doit être terminé au mois d'août. Dans le secteur de l'énergie et des hydrocarbures, l'urgence est la même. Les réseaux interconnectés doivent pouvoir alimenter correctement les usagers. Les annonces se multiplient. Cependant, les grandes unités de production ne pourront être installées qu'à plus ou moins long terme. Le ministre des transports a, lui aussi, agi rapidement, en résolvant la crise qui couvait chez les cheminots n'ayant pas reçu leur salaire depuis deux mois. Toute l'équipe gouvernementale est maintenant sur la sellette et elle est assujettie à une obligation de résultats.