Les "Aigles de Carthage" juniors ne peuvent pas rater le rendez-vous de ce soir pour écrire l'histoire.
Adel Sellimi et ses protégés mesurent sans doute l'importance de ce match couperet à double enjeu contre les Congolais. Une victoire ouvrira la porte des demi-finales et assurera en même temps la qualification pour la phase finale de la Coupe du monde en Indonésie. Quelle belle affiche ! Quel bel objectif ! Quand on est à un match du bonheur, quand le succès mettra le monde à nos pieds, on n'a pas le droit de décevoir, de passer à côté du sujet et de l'événement, de rater l'inratable et de manquer l'immanquable. Notre adversaire du jour, le Congo, qui nourrit la même ambition et caresse le même rêve, sera sûrement un dur à cuire, mais pas un obstacle infranchissable.
Si c'était le Sénégal, nous aurions eu toutes les raisons du monde d'avoir la main sur le coeur car c'est un adversaire qui impose le respect et qui fait trembler. Contre ces Congolais, malgré le poids de la rencontre qui pèsera sur les épaules de nos joueurs, la pression sera présente, mais elle sera moins forte. Un peu plus d'adrénaline dans les veines, mais les coeurs ne battront pas la chamade. Le facteur confiance sera l'élément déterminant dans la dure bataille pour la qualification au carré d'as et au Mondial.
Un onze de confiance et de combat
Après les trois matches de poule contre la Gambie, le Bénin et la Zambie, Adel Sellimi a fini par trouver les bonnes formules dans les trois compartiments de son groupe. Même si ce n'est qu'après le troisième duel avec les Zambiens qu'on a réellement découvert qu'on a une équipe qui a de gros potentiels techniques et de solides arguments offensifs pour viser haut et aller loin. Il va falloir garder cette option pour un jeu porté vers l'attaque tout en le musclant davantage dans les duels, en donnant plus de vitesse et d'intensité dans les percées sur les couloirs et en cherchant constamment avec minutie et précision la profondeur en multipliant les essais et les ballons dans les intervalles.
Avec une défense qui a pris de l'assurance et une formule stable (Gezzah, Ghorbel, Nasraoui, Saoudi et Kechiche ), un milieu de terrain qui carbure bien avec le trio Malek Mehri-Ghaith Wahabi-Mohamed Wael Derbali, avec cette variété qu'on a en attaque à tel point qu'on est devant l'embarras du choix pour trancher entre les Mohamed Dhaoui, Chaim Djebali, Adem Gharreb, Djibril Othmen,Youssef Snana afin d'aligner la ligne avant idéale, la plus percutante, la plus pesante et la plus efficace dans la zone de vérité congolaise, la confiance ne pourra qu'être de mise et le double objectif escompté ne peut pas logiquement nous échapper.
Reste qu'il faudra faire attention et veiller aussi aux petits détails qui peuvent bousculer la hiérarchie et ne pas trop sous-estimer cette équipe du Congo qui ne s'est pas qualifiée par hasard et qui a certainement son mot à dire. Le juste équilibre entre confiance en nos moyens et respect de notre adversaire du jour sera la clé de la réussite. La fête ce soir et la double joie d'un billet pour les demies de la CAN en Égypte et pour la Coupe du monde Indonésie 2023 ne pourront qu'être tunisiennes.
