"La résilience sociétale face à l'extrémisme violent" est le thème d'une rencontre euro-méditerranéenne organisée à Charm El-Cheikh (Egypte), avec la participation de jeunes représentant plusieurs institutions du Maroc, de Pologne, d'Italie, de Bulgarie, de Hongrie, de Tunisie, de Jordanie et de Palestine.
Ce conclave, organisé du 22 au 27 février avec le soutien de l'Union européenne, a constitué une plateforme de débat pour les jeunes participants qui se sont penchés sur les moyens les plus efficaces pour faire face aux phénomènes du terrorisme et d'extrémisme violent sous toutes leurs formes.
L'organisation de cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'activation des conclusions de la 17ème rencontre de l'initiative des religions unies (URI) pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), tenue du 10 au 12 juin dernier dans la ville de Dakhla sous le thème "Combattre l'extrémisme violent par le dialogue religieux".
Les participants à cet événement ont convenu à l'unanimité que le terrorisme et l'extrémisme constituent des phénomènes qui transcendent les frontières, les religions et les cultures, et que les combattre nécessite la conjugaison des efforts de toutes les parties, y compris la société civile, les universitaires et les institutions étatiques.
La délégation marocaine a, à cette occasion, passé en revue l'expérience du Royaume dans le domaine de la lutte contre l'extrémisme et les discours de haine, la réhabilitation du champ religieux, ainsi que les efforts proactifs aux niveaux économique et social, outre le leadership marocain dans la lutte contre le terrorisme au niveau régional et international.
Naoufal Hamoumi, membre du conseil d'administration de l'URI et coordinateur de la liaison avec l'Afrique du Nord, a déclaré que cette réunion régionale est l'occasion de rappeler une fois de plus la danrérosité de l'extrémisme pour les sociétés, soulignant l'importance d'améliorer la communication entre les différentes cultures afin de coordonner les efforts pour faire face à ce phénomène mondial.
Il a ajouté que la délégation marocaine a participé activement à l'examen de diverses questions, notamment le rôle de la jeunesse dans la prévention de l'extrémisme violent, le rôle de l'éducation dans la construction de la résilience sociétale et la prévention de l'extrémisme et du terrorisme, ainsi que les facteurs sociaux et économiques qui alimentent l'extrémisme.