Environ 150 enfants démobilisés et victimes des violences sexuelles à Bukavu (Sud-Kivu) ont été réunifiés, depuis quelques jours, avec leurs familles grâce au projet du Bureau pour le volontariat au service de l'enfance et la santé (BVES).
Le directeur de cette organisation citoyenne, Murhabazi Namegabe, a indiqué que la visite de la cheffe de la MONUSCO, ce vendredi 3 mars, a marqué la fin de ce projet.
" Ce projet a permis à 150 enfants dissociés avec les groupes armés à retourner chez eux et aux enfants réunifiés à être placés dans les foyers des jeunes pour l'autonomisation. Il a permis aux jeunes de 16 à 17 ans d'apprendre les métiers ", a-t-il déclaré.
Murhabazi Namegabe a également plaidé pour un départ non précipité de la MONUSCO au regard du travail et de son implication dans la protection des enfants de ce coin du pays.
A son arrivée dans ce centre, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a salué l'impact de ce projet.
" Pour nous, c'est important d'arriver ici et de voir les initiatives qui sont sur plusieurs années qui permettent d'améliorer la prise en charge par rapport aux problématiques difficiles. Parce que toutes celles qui sont ici viennent des situations difficiles ", a-t-elle dit.
La représentante du secrétaire général de l'ONU en RDC a souhaité qu'un tel projet puisse continuer en faveur des enfants.