Reug Reug est sorti victorieux du duel qui l'a opposé à Sa Thiès ce dimanche 5 mars à l'Arène nationale. Le Génie de Thiaroye a usé de sa rapidité d'exécution pour confondre son adversaire et le terrasser. Ce verdict devrait encore alimenter la chronique et les débats, puisqu'il est fortement contesté par le camp du lutteur de Guédiawaye et par une bonne frange du public. Au motif que Reug-Reug avait déposé les quatre appuis au sol au bout d'une première action.
Reug-Reug a encore répondu présent en accrochant sa seizième victoire sur les 18 combats livrés depuis son accession dans l'arène. Le lutteur de Thiaroye sur mer est sorti victorieux de son combat qui l'a opposé à Sa Thiès ; ce dimanche 5 mars, à l'arène nationale. Moins de deux minutes ont suffi pour battre son adversaire qui se prévalait jusqu'ici d'un palmarès quasi identique avec 14 victoires de rang contre deux défaites. Malgré une longue préparation mystique des deux camps, marquée par une forte tension entre les accompagnateurs des deux camps, les deux protagonistes ont été libérés à 20h 27 par le sifflet de l'arbitre. Sa Thiès ne donnera toutefois aucun répit à son adversaire et affiche dès le coup d'envoi, sa volonté de percer la garde de son adversaire qui, lui, avait d'entrée joué la carte de la prudence. Après avoir lancé ses coups, Sa Thiès ne tardera pas à amorcer la première attaque. Il ouvre très vite une brèche à son redoutable adversaire. Car Reug Reug va promptement baisser la garde pour aller cueillir les deux jambes de Sa Thiès et tenter dans la même foulée l'enfourchement au niveau de la ceinture. Le frère de Balla Gaye 2 parvient cependant à écarter sa jambe et laisser choir son adversaire au sol. Déséquilibré, Reug Reug sera contraint de déposer ses appuis au sol. Sa Thiès s'extirpe et lève ses bras pour réclamer la victoire. Mais l'arbitre en décidera autrement et intime les deux lutteurs de poursuivre le combat. Cette fois, le lutteur de Guédiawaye ne sortira pas des griffes de son adversaire. Visiblement en confiance, Sa Thiès repart à l'offensive. Mais cette attaque, pour le moins désordonné et la précipitation lui seront fatales et seront même du pain bénit pour le technicien de Thiaroye. Ce dernier prendra le soin de mûrir son action pour ensuite pénétrer la garde de son vis-à-vis. Ce qui lui permet aussitôt d'enclencher une prise imparable qui envoie son adversaire au sol. Une chute limpide et sans bavure. Le verdict a été fortement contesté par Balla Gaye 2 et le camp de Sa Thiès qui estime avoir été tout bonnement délesté de la victoire. Aidés par une bonne frange des supporters, ils le contestent vigoureusement au motif que les arbitres auraient dû d'abord valider la victoire après que Reug Reug a déposé ses quatre appuis à terre. Convaincu de sa victoire, le camp de Sa Thiés entend déposer un recours auprès du CNG et réclamer sa victoire. Quant à Reug Reug, il soutient mordicus n'avoir aucunement déposé simultanément ses quatre appuis.
" Je n'ai pas fait quatre appuis. On a cette impression quand on regarde les écrans ", se défend-t-il " Il faut savoir que la stratégie diffère selon l'adversaire que l'on a en face. Chaque adversaire a sa manière de lutter. Quand tu es en face d'un lutteur qui n'est pas patient, on l'attend. Je suis un professionnel ", confie-t-il, avant de défier clairement Balla Gaye 2. "Je fustige le comportement de Balla Gaye 2 dans l'enceinte. S'il n'est pas content, je le défie", lance le " génie de Thiaroye ".