Maroc: Mohamed Maradji retrace les visites Royales dans les provinces du Sud

Le vernissage de l'exposition photographique itinérante "Les visites de SM le Roi Mohammed VI dans les provinces du Sud", de l'éminent photographe, Mohamed Maradji, a eu lieu, vendredi, au Palais des congrès de Laâyoune.

Le vernissage de cette exposition, qui s'est déroulée en présence du wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, retrace les visites Royales dans les provinces du Sud, notamment à Lâayoune, Smara, Boujdour et Dakhla.

Cette manifestation artistique et culturelle, qui s'étalera sur dix jours, s'inscrit également dans le cadre des festivités marquant le 65ème anniversaire de la bataille de Dcheira et du 47ème anniversaire du départ du dernier soldat étranger des provinces du Sud.

Cette exposition regroupant environ 120 clichés photographiques, constitue un témoignage photographique sur la marche de développement dans les provinces du Sud du Maroc dans tous les domaines.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maradji a souligné que cette exposition témoigne des principales visites effectuées par SM le Roi dans les différentes villes du Sahara marocain.

Elle revêt également une grande importance eu égard au rôle important et central des photos dans l'immortalisation des grands événements pour préserver le patrimoine national collectif, a-t-il confié.

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Connu sous le nom du "Photographe des trois Rois", M. Maradji a aussi fait savoir qu'il a accompagné par l'image l'essor que connaissent les provinces du Sud, sur les plans politique, économique, culturel et social.

Dans ce sillage, il a mis en exergue l'essor que connaissent ces provinces à la faveur d'une grande dynamique de développement qui a été renforcée par le lancement par le Souverain, en novembre 2015, du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, à l'occasion du 40ème anniversaire de la Glorieuse Marche verte.

Né en 1939 à Casablanca, Mohamed Maradji a fait ses débuts 1956, à l'âge de 16 ans, comme photographe ambulant dans les rues de sa ville natale. Son parcours de self-made-man lui vaut le respect car il est devenu une icône du reportage photographique dans son pays et le témoin privilégié des grands événements historiques.

Bouillon de culture

FESPACO

Le long-métrage tunisien "Ashkal" de Youssef Chebbi a décroché, samedi à Ouagadougou, l'Étalon de Yennenga, grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou (FESPACO).

Ainsi, le jury de cette compétition présidé par la cinéaste tunisienne Dora Bouchoucha, a décerné le prix du meilleur scénario au film marocain "Bleu du caftan" de Maryam Touzani, alors que le prix de la meilleure image est allé à Fiery Obasi pour son film "Mami Wata" du Nigeria.

Les prix de la meilleure interprétation masculine et féminine sont revenus respectivement à l'ensemble d'acteurs et actrices du film "Sous les figues", réalisé par Erige Sehiri de Tunisie, tandis que le prix de la meilleure musique a été adjugé à Ery Claver du Nigeria pour son film "Our lady of chinese shop".

La cérémonie de clôture qui s'est tenue au Palais des sports d'Ouaga 2000, en présence du président de la transition burkinabé, Ibrahim Traoré, a été ponctuée par des prestations musicales et artistiques.

Un total de 15 films, représentant une dizaine de pays africains, étaient en lice pour la compétition officielle de ce festival, qui accueille le cinéma malien en tant qu'invité d'honneur.

Créé en 1969 et institutionnalisé en 1972, le FESPACO devient biennal à partir de la sixième édition en 1979. Il rassemble les années impaires, pendant une semaine, des professionnels ou non, africains et du reste du monde, autour d'un facteur commun : le cinéma africain et celui de la diaspora africaine. Cette édition a été placée sous le thème "Cinémas africains et culture de la paix".

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