Le procès en flagrance contre le député Edouard Mwangachuchu se poursuit, ce mardi 7 mars à Kinshasa, devant la Haute Cour militaire avec l'examen du mémoire de ses avocats.
Président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), parti membre de l'Union sacrée, cet élu de Masisi (Nord-Kivu) est poursuivi pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat et détention illégale d'armes et munitions de guerre présumées découvertes dans ses résidences de Goma et de Kinshasa après des perquisitions.
A l'audience publique du lundi 6 mars, ses avocats ont présenté aux juges leur mémoire unique par lequel ils contestent la procédure de flagrance et les faits allégués.
Son co-prévenu, un officier de la police arrêté à Goma, a été également identifié à la même audience.
Président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ancienne milice armée du Nord-Kivu transformée en parti politique en 2009, Édouard Mwangachuchu est suspecté depuis des années d'alimenter des rébellions avec les fonds provenant de la société minière de Bisungu, dont il est le patron, selon le ministère public.