Rabat — La Cour des comptes a recommandé l'adoption d'une stratégie nationale relative à l'investissement, tout en procédant à une analyse des attributions des différents acteurs institutionnels concernés, en vue d'une meilleure complémentarité et de plus de convergence.
"En application des Hautes Orientations Royales et des objectifs du nouveau modèle de développement se rapportant à l'incitation de l'investissement privé, la Cour a recommandé l'adoption d'une stratégie nationale relative à l'investissement, tout en procédant à une analyse des attributions des différents acteurs institutionnels concernés, en vue d'une meilleure complémentarité et de plus de convergence", a souligné la Cour des comptes dans son rapport annuel au titre de 2021.
La Cour a également préconisé la consécration du rôle des centres régionaux d'investissement, en plus de la mise en place d'un plan d'action pour l'amélioration de l'environnement des affaires en vue d'identifier les leviers d'action prioritaires et d'accélérer leur mise en oeuvre, rappelant que la réforme du système de l'investissement au Maroc revêt une importance capitale dans la création d'une dynamique économique créatrice de valeur ajoutée et d'opportunités d'emplois, ainsi que dans l'amélioration de l'attractivité du pays et le renforcement de la confiance des investisseurs marocains et étrangers.
Le chantier de réforme du système d'investissement constitue un levier de promotion de l'investissement privé, en vue d'atteindre l'objectif visant la mobilisation de 550 milliards de dirhams d'investissement et la création de 500.000 emplois à l'horizon 2026, relève le document, expliquant que la mise en place d'un cadre incitatif d'investissement, la simplification des procédures administratives et la digitalisation des services publics ont été effectivement entamés dans l'objectif d'améliorer le cadre stratégique et institutionnel.
Cependant, la mise en oeuvre des mesures précitées reste confrontée, sur le plan opérationnel, à plusieurs contraintes, à l'instar de la multiplicité des acteurs, l'imbrication de leurs compétences, la complexité des procédures administratives, ainsi que les difficultés liées à la mobilisation du foncier destiné à l'investissement, a fait remarquer la Cour.