La ministre de l'Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a rencontré, hier le Vice-Président de la Banque Européenne d'Investissements (BEI) Thomas Ostros.
Réalisée en marge de la conférence de Doha sur les pays les moins avancés, cette séance de travail constitue une étape de plus de dans la recherche de financement pour le développement de Madagascar.
Accord de principe
Plus exactement pour le financement du secteur privé puisque la séance de travail a abouti sur un accord de principe de la BEI sur un financement de 10 millions d'euros pour le secteur privé malgache. Plus particulièrement pour des projets d'industrie agroalimentaire dans le Nord du pays. Le financement interviendra après l'accord du conseil d'administration de la BEI précise le ministère de l'Economie et des Finances sur son site Internet. Comme la BEI figure parmi les grands bailleurs de fonds de Madagascar, les deux parties ont également saisi cette occasion pour évoquer certains axes de coopération. Pour ne citer, entre autres, les infrastructures, l'Industrie agro-alimentaire, les mines, l'agriculture, la pêche, les institutions financières, l'artisanat, l'eau et l'énergie.
Milliard d'euros
Notons que la BEI, dont les actionnaires sont les États membres de l'Union européenne, est l'institution de financement à long terme de l'Union Européenne. Considérée comme la plus grande banque publique internationale du monde. La BEI met à disposition des financements à long terme destinés à appuyer des investissements de qualité afin de contribuer à la réalisation des grands objectifs. Depuis 1970, elle a prêté un peu moins d'un milliard d'euros à l'appui d'investissements de long terme à Madagascar. La BEI est partie prenante au financement des travaux de réhabilitation de la RN13, entre Ambovombe et Fort-Dauphin qui s'inscrivent dans le cadre du projet de modernisation du réseau routier de Madagascar, qui vise également à la réhabilitation de la RN6 entre Antsiranana et Ambanja. Faut-il en effet rappeler que ce projet est financé à hauteur de 235,5 millions d'euros, grâce à une subvention de 116 millions d'euros de la Commission européenne, un prêt et des dons de 114,7 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI), ainsi que sur fonds propres du gouvernement malgache.