Neuf ans après la tenue de la première édition de la conférence internationale sur la Biodiversité dans le bassin du Congo, Capacités pour la Biodiversité et le développement durable (CEBIOS), organisateur de ce grand forum se réjouit des avancées enregistrées du côté du gouvernement de la RDC.
D'après Éric Verheyen, coordinateur du laboratoire moléculaire de l'Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique, auparavant il existait presqu'un vide en termes d'approches dans le cadre des actions systématiques pour la préservation de la biodiversité.
Actuellement, argumente-t-il, avec la deuxième édition, il y a de plus en plus de désir de tout le monde de collaborer. Le gouvernement est de plus en plus présent aux côtés des scientifiques et des partenaires pour des approches dans la préservation de la Biodiversité.
" En ce moment on voit une implication forte de votre gouvernement. Au moins, ils sont très présents dans cette conférence et ils s'impliquent davantage et donc les demandes et les questions qu'on se posait sur le rôle du gouvernement de la RDC ont trouvé des réponses positives. Et on est très content parce que ça nous donne de l'espoir pour l'avenir de la biodiversité dans le bassin du Congo et surtout celui de la RDC ", a expliqué Éric Verheyen. Il note qu'il y a plus de traçabilité d'information.
" Les peuples qui ont besoin des ressources renouvelables de la forêt pour survivre, on ne peut pas leur dire que ce n'est pas bon. Ils ne peuvent plus le faire, ça c'est clair. Donc il est question de développer des activités alternatives dans ces régions où les gens peuvent avoir des revenus et se procurer des produits sans devoir piller la forêt. Mais si le développement de la population, leur niveau d'éducation et le niveau de type de travail qu'ils vont faire dans le futur va changer ça va sans doute améliorer progressivement ", ajoute-t-il.