La deuxième édition de la journée de "Sargal Sunu Linguère", initiée dans le cadre des activités commémoratives de la Journée internationale de la Femme, s'est tenue hier, mardi 7 mars 2023. Pour cette année, les panélistes ont abordé la résilience des femmes en prenant l'exemple sur "Talaatay Nder".
Parlant du sujet, l'écrivaine Ndeye Marième Diop a loué les qualités de la femme africaine, surtout des sénégalaises. "La femme africaine, notamment sénégalaise, a toujours su relever les défis. La résilience des deux filles de Fatim Khouraye Mbodj n'en n'est qu'un illustre exemple. Elle revient ainsi sur l'histoire du "Talaatal Nder", estime-t-elle. Ces filles ont préféré la mort à l'humiliation.
Cette capacité de la femme sénégalaise à s'imposer dignement, en faisant face aux situations, n'est pas que de l'histoire. Elle se vérifie aussi, selon Ndeye Marième Diop, sur sa persévérance dans beaucoup de domaines. "La femme sénégalaise, de par sa résilience, historiquement parlant, revient au-devant de la scène politique, économique et culturelle. Elle arrive toujours à renaitre de ses cendres, quel que soit le choc auquel elle fait face", juge-t-elle.
Louant toujours les capacités féminines à s'adapter aux situations, elle ajoute : "La femme résiste le mieux à l'homme aux aléas de l'existence, à l'adversité et à la maladie car elle a la capacité à se projeter dans l'avenir, en présence d'événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères. C'est pourquoi les plus grandes institutions ont bâti leurs politiques d'aide à travers la résilience des femmes".