Congo-Kinshasa: Agression rwandaise, élections 2023 et consort, RDC - Patrick Muyaya réaffirme la détermination de Félix Tshisekedi et du Gouvernement Sama à gagner la bataille !

En dépit de toutes les manoeuvres dilatoires visant à maculer la souveraineté nationale de la RD Congo et à porter atteinte à son intégrité territoriale, l'engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du Gouvernement de la République que dirige le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde reste ferme : pas de centimètre de l'étendue du sol congolais à céder aux pêcheurs en eau trouble. Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a professé une fois de plus ce crédo hier, mardi 07 mars 2023, au cours d'un briefing qu'il a animé en direct sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise pour faire le point sur la visite d'Etat du Président français Emmanuel Macron, puisqu'il a été décidé que le M23, soutenu par le Rwanda, adhère, pour une fois, à un cessez-le-feu dès ce même mardi.

A la lumière des allégations du Ministre Patrick Muyaya, il s'est observé un refus inavoué des rebelles de se plier à ce cessez-le-feu tel qu'annoncé par le Président Emmanuel Macron. Patrick Muyaya a dit clairement que le Gouvernement de la République attend non seulement un simple cessez-le-feu, mais aussi que cela soit accompagné du processus de désarmement, de cantonnement, conformément au PDDRCS (Programme de désarmement, démobilisation, Relèvement communautaire et stabilisation). Le Porte-parole du Gouvernement a donc émis le voeu de voir la France aller jusqu'au bout dans sa démarche consistant à contribuer aux efforts visant la restauration de la paix dans l'Est de la RDC face une agression injuste perpétrée par le Rwanda sous la couverture du M23. Le Ministre Muyaya a saisi l'occasion pour rappeler la détermination du Président de la République d'oeuvrer en faveur de la montée en puissance des FARDC, dont il vient de doter d'une Loi de programmation militaire.

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"Ce n'est pas la première fois qu'on annonce un cessez-le-feu. Le Président de la République l'a dit. Souvenez-vous lorsqu'il parlait à son homologue, le Président Macron, le Président de la République avait dit qu'il attendait de voir. Nous, nous n'attendons pas un cessez-le-feu. Nous, nous attendons un cessez-le-feu, retrait, désarmement, cantonnement et PDDRCS. C'est ce que nous attendons. Si on a dit cessez-le-feu aujourd'hui, attendons voir ce que cela donnera demain, après demain. Attendons voir le retrait comment il va commencer. Et au terme de ce processus, nous reviendrons pour vous dire voilà comment le processus a été mené ", a-t-il déclaré. Et d'enchainer : " Le conflit qui se passe en République démocratique du Congo, c'est un conflit international qui est consécutif à la situation qui a prévalu au Rwanda, en 1994, mais qui a eu des conséquences en République démocratique du Congo depuis l'époque jusqu'à ce jour... Il y a un besoin que ce drame s'arrête ".

S'agissant des élections, Patrick Muyaya Katembwe a réaffirmé la détermination du Gouvernement de la République de doter la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des moyens nécessaires pouvant lui permettre de convoquer les scrutins en décembre prochain, conformément au délai constitutionnel. La situation sécuritaire préoccupante dans l'Est, qui est tout de même une évidence, n'est pas un prétexte pour déroger à ce devoir, a-t-il fait comprendre.

"Ici, je dois rappeler qu'il ne faut pas qu'on se perde de notre objectif principal qui est celui de l'organisation des élections à la fin de l'année. Le Président de la République a tiré la sonnette d'alarme pour ce qui concerne la situation sécuritaire qui requiert une réponse pour permettre à nos compatriotes déplacés de se faire enrôler", a-t-il rappelé. Il a poursuivi sa communication par éplucher quelques retombées de la visite d'Emmanuel Macron sur le plan économique et, même, culturel. Il s'agit de la signature d'un protocole d'accord entre l'Office des Routes et la Société française Matière SA, mariage scellé pour la construction des passerelles à travers le pays.

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