La MONUSCO a démenti, mercredi 8 mars, avoir initié le dialogue entre les membres d'une communauté ethnique de l'Ituri.
Son chef de bureau en Ituri, Marc Karna Soro a apporté ce démenti à la suite des accusations de certains leaders communautaires de cette province.
Il a cependant précisé que la mission onusienne soutient les initiatives des autorités locales et des communautés dans le but de renforcer la cohésion sociale dans ce coin du pays.
" La proposition d'encourager ces dialogues émane des communautés. Il est important que les gens continuent à se parler. C'est dans cette perspective que les responsables des communautés ont proposé d'abord une étape préalable qui est celle des discussions entre les membres de cette communauté. Cela permet à chaque communauté d'analyser la situation que traverse sa communauté ; et sur cette base, faire des propositions sur la sortie de crise notamment comment entamer la discussion avec les autres pour que toutes ces violences s'arrêtent ", a expliqué Marc Karna Soro.
Ce fonctionnaire de l'ONU est d'avis que le dialogue reste l'un des moyens, à côté des efforts militaires, susceptibles de ramener une paix durable en Ituri :
" Tout ce qui passe en Ituri est documenté, toutes les violences sont documentées. Et donc, ces dialogues visent, à notre sens, de parler justement de ces violences. Cela n'exclut pas les mesures militaires qui sont d'ailleurs en cours tout comme celles de lutte contre l'impunité ".