Encore un meeting interdit pour les " Zanak'i Dada " au Magro Behoririka.
En effet, tout récemment le 24 février dernier, ils n'ont pas pu accéder à ce site. Et hier, rebelote, les femmes TIM n'ont pas pu y accéder. Les forces de l'ordre ont quadrillé tôt dans la matinée Magro Behoririka. Ces descendantes d'Eve ont essayé de négocier arguant notamment que c'était la Journée internationale des droits de la femme. Arphine Rahelisoa, un des leaders de cette association et non moins journaliste de son état a déclaré " Nous ne sommes pas venues pour créer des troubles. Il n'y a que des femmes. De plus, c'est la Journée internationale des droits de la femme, de ce fait, nous ne devrions pas demander une autorisation ".
Présence massive
Ce leader des femmes TIM de marteler que " nous ne préparons pas un coup d'Etat, nous sommes venus pour organiser une fête ". Elles ne s'attendaient pas à cette présence massive des forces de l'ordre. Toutefois, d'après leur porte-parole, elles n'incriminent pas les forces de l'ordre car elles ne font qu'exécuter des ordres. Malgré tout, en prenant ces mesures d'intimidation, si on doit le considérer ainsi, les dispositions prises par les forces de l'ordre ne font qu'entraver les libertés fondamentales sous prétexte de préserver l'ordre public. Toujours est-il qu'au Magro Behoririka les hommes en treillis ont préféré ne pas répondre aux questions des journalistes.