Congo-Brazzaville: Journée du 8 mars - Des élèves édifiés sur les méfaits des violences en milieu scolaire

L'Association congolaise unie pour la recherche et l'éducation a animé, le 8 mars à Brazzaville, une conférence-débat sur le thème " Les violences en milieu scolaire, un frein à l'éducation ", à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.

La conférence-débat a eu pour objectif d'informer des élèves des cycles primaire et secondaire ainsi que leurs tuteurs des dégâts des agressions au sein des établissements scolaires. Elle a été marquée par la communication du psychologue Lilyan Boukaka sur le thème " Les violences en milieu scolaire, un frein à l'éducation " ainsi que des activités culturelles.

Les violences au sein des établissements scolaires constituent un véritable frein à l'épanouissement intellectuel et social des élèves, a dit Lilyan Boukaka. Les comportements violents des enfants, a-t-il indiqué, ont pour sources la maltraitance en milieu familial pour les uns et des violences subies, le poids de la puberté avec en toile de fond le mauvais traitement des informations au niveau cognitif, pour les autres.

" Au niveau personnel, il n'est pas difficile de constater et de comprendre que certaines réactions de nos enfants ne sont que la résultante d'un conflit entre leurs désirs et la réalité souvent comme immature ", a-t-il indiqué, ajoutant que " les élèves expriment leurs souffrances par l'agressivité, un moyen privilégié pour transcender les humiliations et autres souffrances ".

L'échange avec les élèves a été pour lui un moment d'une importance capitale afin de les aider à identifier leurs propres sources d'énergies négatives qui les poussent à réagir vigoureusement tout en identifiant les conséquences à court et à long terme.

L'examen de leur conscience, a-t-il poursuivi, leur permettra de mieux prendre les résolutions et en même temps leur donner la possibilité de consulter un psychologue ou autre acteur pour une approche de résolution à leur problème.

L'élève Reine Boussafou a remercié les initiateurs car la question d'agressivité dans les établissements scolaires est d'actualité. A cet effet, elle a émis le souhait que les filles soient bien protégées car elles sont harcelées en milieu scolaire et vivent au quotidien des inégalités qui les rabaissent et les amènent à un niveau inférieur.

Notons que l'Association congolaise unie pour la recherche et l'éducation a commencé ses activités en 2016, avant sa reconnaissance officielle en 2018. Son but principal est de former et d'éduquer les enfants, de favoriser l'éducation morale, civique et le respect des droits de l'homme, le développement physique, intellectuel et artistique puis promouvoir le développement socio-culturel, économique, récréatif et éducatif afin qu'ils jouent un rôle prépondérant dans la société.

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