Congo-Brazzaville: Journée du 8 mars - Débat sur l'autonomisation de la femme

Le Congo, comme d'autres pays à travers le monde, a commémoré le 8 mars la Journée internationale des droits des femmes. A Ignié, dans le Pool, une conférence-débat à valeur de sensibilisation à l'autonomisation de la femme a été à l'ordre du jour.

Plusieurs dizaines de femmes venues des villages environnants, Massa, Embimi, Maty, Nkouo et Ignié centre, ont participé au focus organisé à l'initiative du député de cette circonscription électorale, Ernest Vianney Enko Mbalawa.

Trois sous-thèmes y ont été développés, tirés du thème central intitulé " Femmes, protégeons-nous contre les violences en ligne avec la loi Mouebara ". Développant le premier exposé " Promouvoir l'intégration de la femme au développement par la pratique des activités génératrices de revenus ", l'orateur, Jean Raymond, a fait savoir qu'" une femme doit entreprendre quelque chose pour devenir autonome vis-à-vis de son mari. C'est grâce à cette indépendance que l'homme va vous devoir du respect et de la considération ".

Dans les détails, l'expert a exhorté les femmes à travailler en réseau ou en coopérative afin d'attirer l'attention du gouvernement pour espérer bénéficier d'un appui conséquent, capable de les propulser plus loin dans leurs activités lucratives.

Exposant sur le sous-thème " Place de la loi Mouebara dans la lutte contre les violences en ligne ", une femme spécialiste a rappelé à l'assistance que cette loi a été votée pour sécuriser la femme. Elle a ainsi invité les femmes qui subiront désormais toutes formes de violences à dénoncer leurs auteurs afin qu'ils soient punis conformément aux dispositions contenues dans cette loi.

Pour sa part, le député d'Ignié s'est réjoui d'avoir organisé cette rencontre qui a permis aux femmes de Nkouo d'être sensibilisées à la loi Mouebara.

" Nombreuses femmes sont ignorantes de l'existence de la loi Mouebara qui les protège. Il était donc nécessaire, à l'occasion de cette énième édition de la Journée internationale des droits des femmes, que nous leur expliquions qu'elles sont désormais protégées par une loi contre toutes les formes de violences et ne doivent plus s'inquiéter ", a indiqué Ernest Vianney Enko Mbalawa.

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