Une soixantaine de personnes des équipes de santé des quatre (04) districts sanitaires du département de Mbour (Mbour, Thiadiaye, Poponguine-Ndayanne et Joal-Fadiouth) et réparties en trois groupes ont démarré, en milieu de semaine, une session de formation sur les violences basées sur le genre. Cette rencontre a vu la participation du Docteur Géraldine Collin, la directrice de l'organisation non gouvernementale SOLTHIS (Solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé au Sénégal), à Saly-Portudal, à la session organisée par le projet SANSAS, financé par l'Agence française de développement (AFD). A l'en croire, SANSAS vise à améliorer l'accès aux soins de santé reproductive des jeunes et adolescents(es) au Sénégal, en particulier des jeunes filles, jeunes femmes et jeunes vulnérables.
Mis en oeuvre sous l'égide du ministère de la Santé et de l'Action sociale, il est déroulé en consortium avec cinq (5) organisations, SOLTHIS, Enda-Santé, le REAS, EQUIPOP, et LARTES (un laboratoire de l'IFAN - UCAD). Trois composantes sont regroupées. En premier, on trouve le renforcement de l'offre de services pour les les adolescents dans leur santé de la reproduction et améliorer les soins et renforcer les actions du ministère de la Santé. La deuxième composante est de renforcer le pouvoir d'agir des jeunes et leur donner la capacité de décider par eux-mêmes pour leur propre santé.
La troisième composante est de créer un environnement favorable pour l'épanouissement de la jeunesse, de leurs droits au Sénégal. Selon Docteur Géraldine Collin, avec les professionnels de santé des équipes de districts et tous les acteurs travaillant sur les violences basées sur le genre, douze (12) cas de jeunes personnes victimes sont enregistrées, huit (08) personnes dans la région de Sédhiou et quatre (04) dans la zone de Mbour.
Françoise Ndiaye, la référencée médicale du projet SANSAS, souligne que la formation des prestataires sur les violences basées sur le genre est retenue à la suite d'une phase de diagnostic où les prestataires ont éprouvé les besoins de formation sur les violences basées sur le genre. Ainsi, des prestataires des quatre (04) districts sanitaire de Mbour, répartis en trois groupes de vingt (20), ont démarré sur l'accueil, les premiers soins à prodiguer aux victimes. Deux (02) bénéficiaires de la formation ont rassuré de la possibilité de dispenser un bon accueil et les premiers soins aux victimes, un changement de comportements dans le but d'améliorer leurs prestations.