Congo-Brazzaville: Bagarres récurrentes entre les lycées Poaty-Bernard et Victor-Augagneur - La délocalisation de l'un des établissements souhaitée

Les bagarres rangées et les jets de projectiles entre les élèves du lycée technique Poaty-Bernard et ceux du lycée d'enseignement général Victor-Augagneur, la semaine dernière, continuent de susciter de nombreux commentaires à Pointe-Noire. Nombreux sont les parents qui ont maintenant peur d'inscrire leurs enfants dans l'un de ces établissements.

Une angoisse a totalement gagné les Pontenégrins face aux bagarres qui surviennent à tout moment entre les élèves du lycée technique Poaty-Bernard et ceux du lycée d'enseignement général Victor-Augagneur, ainsi que d'autres établissements d'enseignement scondaire du deuxième arrondissement, Mvou-Mvou. Le conflit qui oppose les deux lycées ne date pas d'aujourd'hui et a déjà causé des préjudices chez de nombreux élèves du genre traumatisme crânien et autres.

Très inquiet par la persistance de cette crise au fil des années scolaires, l'un des directeurs des études a déclaré: " La force de l'ordre est devenue comme la cible de ces enfants qui n'ont plus peur de rien. Selon moi, pour mettre définitivement fin à cette situation persistante qui revient presque chaque année, il est souhaitable de délocaliser l'un de ces deux lycées car, toutes les propositions de solutions que l'on a pu mettre en place jusqu'alors ne sont que provisoires ".

Le pire se rapproche chaque jour dans ces deux lycées aussi longtemps que la hiérarchie ne prendra pas une décision radicale. Séraphin Olebali, un parent d'élèves, a suggéré: " En plus du déjà entendu, il serait souhaitable que les parents de chaque enfant saisi la main dans le sac par la force de l'ordre, une fois conduit au commissariat central, payent une forte somme au-delà de 300 000 FCFA. Cela disciplinera sans doute ces élèves qui se croient au dessus des parents ainsi que des autorités scolaires et de la force publique ".

La situation d'insécurité dans ces deux grands établissements de Pointe-Noire se dégrade davantage. Il est temps que les autorités éradiquent le mal à la racine.

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