L'opposition a saisi la Cour constitutionnelle pour protester contre la majorité car les cinq présidents de commissions parlementaires viennent du camp Talon. La Cour a tranché, mais sa décision rendue samedi ne plait pas au parti Les Démocrates qui se dit déçu.
Les sages ordonnent la reprise des élections uniquement pour les postes autres que la présidence et la vice-présidence des commissions permanentes.
Or, dans son recours, le parti d'opposition Les Démocrates remettait toute l'élection en cause parce qu'elle ne préside aucune commission.
La majorité leur a réservé des postes de secrétaires qu'ils ont déclinés, rapporte le député Gérard Gbenonchi, du camp Talon. " La décision de la Cour valide l'élection des présidents et vice-présidents ", se réjoui l'élu.
Allassane Tigri, un ténors du parti Les Démocrates estime que la reprise des élections devrait concerner tous les postes. " Décidément, le pouvoir de la rupture aime l'exclusion ", fulmine l'opposant.
Depuis le retour de l'opposition au Parlement, " la majorité cherche à éteindre les droits de la minorité ", se désole Guy Mitokpè, membre du parti d'opposition. Si nous ne dirigeons pas une commission, nous serons absents de la conférence des présidents, regrette cet ancien député.