Le Bloc Libéral dirigé par Dr Faya Lansana Millimouno, a fêté ses 10 années d'existence. À l'occasion de ladite cérémonie tenue au siège du parti sis à Lambagny dans la Commune de Ratoma, l'opposant guinéen s'est longuement revenus sur les attentes quant au contenu de la nouvelle Constitution en cours d'élaboration. Au menu, la création du poste du vice-président, en lieu et place de celui du premier ministre.
Après un tour sur les actions posés depuis la création du parti, Dr Faya a laissé entendre que l'élaboration d'une nouvelle constitution consiste à poser des actes majeurs dans la construction d'un nouveau contrat social avec le peuple de Guinée.
" Permettez-moi d'énumérer ces quelques changements majeurs que les militants et les militantes du Bloc Libéral souhaitent voir imprimes dans la nouvelle constitution :
Le BL invite les acteurs politiques et sociaux à se pencher sérieusement sur la forme appréciée de l'Etat.
Que l'Etat pour lequel la majorité des Guinéens opte soit unitaire ou composé, le BL insiste sur la nécessité que le pouvoir central soit très limité et que la décentralisation très poussée. En plus, le BL se prononce en faveur de deux paliers seulement de gouvernement, laissant ainsi la place à une coopération libre entre les communes", a-t-il indiqué.
L'un des opposants farouches d'Alpha Condé, a également sollicité que la modification constitutionnelle soit rendue davantage difficile cette fois-ci. La période entre le premier vote référendaire sur la modification et sa rentrée en vigueur dira plus loin, doit être fixée à cinq ans minimum.
" Aussi, toute modification de la constitution doit être inapplicable au Président de la République en fonction durant la période de modification. Le poste de Vice-président devra être créé et celui-ci deviendra le Président pour le reste du mandat du Président en cas de vacance du pouvoir. Le Président et son vice-président ne devront être ni de la même ethnie, ni de la même région ni de la même religion", a voulu le numérique 1 du BL.
Autres recommandations faites par l'homme, ce sont aussi les structures déconcentrées régionale, préfectorale et sous-préfectorale, sous la forme actuelle. Il souhaite que qu'elles soient reformées ou, au besoin, supprimées carrément.