Ce drame plonge la nation toute entière dans une tristesse sans précédent. Un drame qui aurait pu être évité ou amoindri si la réaction avait été immédiate.
Pourquoi mettre autant de temps pour voler au secours des naufragés ? Qui plus est après les appels de détresse lancés par ces derniers car la situation devenant critique. Ironie de l'histoire, il s'avère que le premier secours sur les lieux aura été le bateau d'une société privée pour venir en aide aux compatriotes.
De trois heures du matin jusqu'au lever du jour, disons plutôt depuis les appels de détresse, ni les gardes côtes, ni la marine n'ont dépêché des bateaux pour voler au secours de l'Esther Miracle.
La grâce du Très Haut aura accompagné nos compatriotes bien que tous n'ont pas encore été retrouvés. Certains auraient été secourus du côté de Sao Tomé. Mais rapidement, la nouvelle n'est pas officielle, avérée. Les démentis ont au grand jour. C'est indignant.
Cependant, aucune nouvelle ou décision (pour l'heure) pour organiser des recherches n'a été prononcée pour les autres passagers. Le doute est d'actualité sur les informations fournies.
Manque-t-on de moyens matériels pour effectuer ? Après tout, une société privée est venue au secours en premier et la cavalerie après comme on le voit généralement dans les films où les secours arrivent toujours en dernier.
Aujourd'hui le peuple gabonais est meurtri au plus profond de son âme. Il implore un miracle de plus pour retrouver les derniers passagers. Mais à quand le lancement des recherches ? Nul ne le sait.