ALGER — Plusieurs questions relatives aux blessures chez l'athlète d'élite ont été longuement débattues samedi à Alger, à l'occasion du cinquième symposium de la médecine du sport, abrité par l'hôtel El Aurassi.

Organisé à l'initiative du Centre national de la médecine du sport (CNMS), ce symposium a enregistré la participation de plusieurs professeurs et experts dans le domaine, qui se sont étalés sur différents sujets relatifs à la blessure chez l'athlète d'élite, en évoquant les moyens de s'en remettre, mais aussi les précautions et les dispositions à prendre pour éviter ces blessures contraignantes.

Parmi les "bobos" les plus fréquents chez les sportifs de haut niveau qui ont été évoqués lors de ce symposium, les blessures à la cheville, les tendinites et les élongations, sans oublier les problèmes cardiaques et l'aspect psychologique des athlètes.

Des sujets passés au cribles par des experts dans le domaine, notamment, en radiologie, en kinésithérapie et en rééducation de la motricité des membres.

"Ce genre de blessures est fréquent chez les athlètes d'élite et il était donc important de se pencher sérieusement sur la question. Chose qui n'a pas été possible au cours des deux dernières années, essentiellement à cause de la pandémie du nouveau coronavirus, mais là, nous avons saisi l'occasion pour en débattre, car il s'agit d'un sujet sensible qui intéresse même les amateurs de sport" à indiqué la présidente du symposium, Manel Yahiaoui.

"Notre but est d'inciter la médecine du sport à trouver des solutions, pour assurer la meilleure prise en charge possible aux athlètes élite après une blessure, notamment, à travers l'échange d'idées et d'expériences pendant des rencontres de ce genre" a-t-elle ajouté.

Outre des professeurs et des experts, le symposium a été marqué par la présence de plusieurs médecins, relevant des clubs, des Fédérations sportives et des Directions de la Jeunesse et des Sports.

De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports Abderrazak Sebgag a insisté sur "la nécessité de bien former" les médecins du sport, tout en "continuant à les accompagner" à travers notamment "des stages réguliers de remise à niveau et de recyclage" car selon lui "il s'agit là d'un sujet sensible, qui nécessite d'être pris au sérieux".

"Nous aspirons vraiment à moderniser ce domaine et à le professionnaliser" a ajouté le ministre, annonçant par la même occasion "l'ouverture à travers tout le pays de plusieurs Centres régionaux, spécialisés aussi bien en médecine du sport qu'en lutte antidopage, et ce d'ici la fin de l'année en cours".

Une initiative ciblant a assurer la meilleure prise en charge aux athlètes d'élite algériens à la veille des importantes échéances internationales auxquelles ils s'apprêtent à prendre part.