En raison du mauvais temps, des fortes pluies et du cyclone Freddy, les établissements pré-primaires, primaires, secondaires ainsi que les centres de formation professionnelle et universitaires ont fermé pendant 12 jours depuis la rentrée scolaire, sans compter la demi-journée chômée du jeudi 9 mars. Encore des journées perdues pour les élèves et les étudiants.
Si pour les centres de formation, les cours professionnels sont remplacés par ceux en ligne et les classes pratiques reprogrammées, les élèves du primaire et du secondaire ont perdu des classes en présentiel, qui sont considérées très importantes pour eux.
Les parents s'inquiètent pour leurs enfants qui ratent des classes car le premier trimestre est considéré comme une étape de démarrage. D'autres sont remontés en raison du fait que certains jours, il n'y a pas de eu de classes malgré le beau temps.
Rien que cette semaine, les écoles sont restées fermés pendant trois jours et demi. Selon Didier Moutou, recteur de collège Bhujoharry, ce manque de classes en présentiel cause une perturbation (disruption) dans l'apprentissage. "Les élèves sont affectés par ce manque de classes en présentiel. Ces dernières sont beaucoup plus efficaces que les cours en ligne. Les élèves travaillent mieux quand il y a des interactions et des échanges en classe. Et cela permet aussi aux enseignants de mieux les suivre. Une stratégie est en place pour le rattrapage de toutes ces classes ratées. Les contrôles réguliers leur permettent de réviser sérieusement et d'être plus concentrés dans leurs études."
Didier Moutou est d'avis qu'il faut être réaliste par rapport aux nombres de classes perdues. "Avoir des jours de classes supplémentaires sera dans l'intérêt des élèves et des enseignants qui veulent que leurs élèves réussissent. On pourra s'ajuster, même si c'est pour une semaine supplémentaire au cours du prochain trimestre."
Vishal Baujeet, président de la Government Teachers Union (GTU) souligne que la fermeture des écoles en prévision de mauvais temps est une mesure pour la sécurité des enfants. Il souligne que les enseignants sont des professionnels qui savent comment adapter le cursus à la situation pour le terminer à temps et pour que les enfants soient prêts pour les évaluations. "Pour le deuxième trimestre, qui est un peu plus long, les enseignants peuvent revoir leurs programmes en s'adaptant aux besoins des élèves afin qu'ils soient prêts pour les évaluations et les examens de fin d'année."
Au niveau du ministère de l'Éducation, il est indiqué qu'il y a toujours une possibilité de prolongement des jours de classes. "Le ministère décidera en temps et lieu de la marche à suivre", nous a-t-on dit.