Maroc: Une master class de l'ambassadrice du Maroc au Chili souligne le rôle pionnier de SM le Roi dans la promotion des droits des femmes

Une master class donnée dans la capitale chilienne Santiago a souligné le rôle pionnier de SM le Roi Mohammed VI pour que la femme marocaine bénéficie de tous les droits garantis à ses semblables dans les pays développés.

Lors de cette master class, donnée à l'Université centrale du Chili (Ucen) par l'ambassadrice du Maroc Kenza El Ghali, l'accent a été mis sur l'impulsion insufflée par le Souverain à la promotion des droits de la femme "au niveau de la législation, des aspirations et des réalisations", avec l'implication de toute la société et non seulement le mouvement féministe.

La diplomate marocaine, qui s'exprimait à l'occasion de la Journée internationale de la femme sur "la question de la femme marocaine au 21ème siècle", a affirmé que le Royaume est "un carrefour de cultures, de religions et de civilisations, où la question de la femme n'est pas une affaire de femmes exclusivement, mais plutôt une préoccupation pour l'ensemble de la société".

Aux plans institutionnel, humain et social, a-t-elle poursuivi, le Maroc a connu un long processus de réformes démocratiques et réalisé des avancées importantes dans la consolidation de l'Etat de droit et la protection des droits de l'Homme. Et de faire observer que le Royaume a mis en place, au cours des 23 dernières années du règne de SM le Roi, une série de mesures par l'intermédiaire du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), telles que la réforme du Code de la famille, l'évaluation du développement des cinquante dernières années et la promotion de l'égalité homme/femme.

"Le chemin a été très long, mais fructueux, de la mise en place de l'Instance Équité et Réconciliation (IER) au nouveau modèle de développement", s'est félicité Mme El Ghali, qui a également rappelé que la Constitution de 2011 consacre expressément la parité hommes-femmes et l'égalité des chances et crée une Autorité de lutte contre toute forme de discrimination.

La Constitution marocaine, a-t-elle fait observer, stipule que "l'homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, énoncés dans la Constitution, ainsi que dans les conventions et pactes internationaux dûment ratifiés par le Royaume et ce, dans le respect des dispositions de la Constitution, des constantes et des lois du Royaume".

Selon Mme El Ghali, le Maroc a été pionnier dans la région dans l'approche genre, assurant l'égalité des chances dans la planification et la gestion budgétaire dans tous les secteurs gouvernementaux et intégrant la question du genre à chaque étape du processus budgétaire.

En guise d'illustration, la diplomate marocaine a noté que 34% des postes de direction sont occupés par des femmes, alors qu'en diplomatie la présence des femmes s'élève à 30% dans le corps des ambassadeurs. Les femmes occupent également plus de 28% des postes dans la justice et 27% des CEO dans le monde des affaires sont des femmes.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.